Une campagne d’irrigation intense

Durant l’année 2020 et jusqu’à la mi-septembre, on constate une année climatique marquée par un fort déficit hydrique de - 150 mm et une ETP supérieure de +119 mm par rapport à la normale (1989- 2019). Les graphiques 1 et 2 (consultables en cliquant ici.) sont explicites. Globalement, l’année d’irrigation a commencé tôt en saison sur céréales, plutôt tard par rapport à la normale sur maïs précoces, et s’est poursuivie de manière intense tout l’été sans relâche de fin juin à septembre. Le cumul volumétrique annuel consommé devrait être important. Aussi, les installations ont été soumises à rude épreuve. Il est important de profiter de la saison d’hivernage pour réviser, entretenir les installations de pompage, de desserte et le matériel d’irrigation . Sur céréales Sur céréales, sur sols superficiels (type varennes), les bilans hydriques réalisés démontraient un asséchement de la réserve utile dès mi-mars sur sols de varennes superficiels et dès le 20 mars sur varennes plus profondes. Selon l’origine de la ressource (réseau d’irrigation pri...
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