Alors que les foyers de Maladie hémorragique épizootique sont passés de 3 à 16 en une semaine, le ministère de l’Agriculture a renforcé le dispositif de prévention dans la zone réglementée et poursuit le dialogue avec les pays importateurs d’animaux.

La propagation de la MHE se poursuit
Localisation des foyers de MHE et délimitation de la zone réglementée.

Le 20 septembre, trois cas de Maladie hémorragique épizootique (MHE) étaient annoncés. A la date du 28 septembre matin, ce ne sont pas moins de 19 foyers de MHE qui ont été confirmés au sein d’élevages des Pyrénées-Atlantiques (16 foyers) et des Hautes-Pyrénées (3 foyers). La carte ci-contre présente la zone réglementée autour de ces cas à la date du 28 septembre. « La situation reste évolutive et un bilan hebdomadaire sera effectué chaque fin de semaine par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire », prévient ce dernier.

Une semaine après l’annonce d’un premier dispositif de prévention et de surveillance, les pouvoirs publics ont adopté, le 29 septembre, une série de mesures complémentaires par arrêté ministériel pour maîtriser la diffusion du virus de cette maladie. Aussi, depuis le 1er octobre, « pour qu’un animal (bovin, ovin, caprin ou cervidé d’élevage) puisse quitter la zone réglementée établie autour des élevages infectés par le virus de la maladie hémorragique épizootique, un test de dépistage est obligatoire », annonce le ministère de l’Agriculture. Ce test de dépistage, réalisé en laboratoire, doit attester de l’absence de contamination, « en complément de la désinsectisation déjà prévue par l’arrêté du 23 septembre dernier ».

« Cette nouvelle exigence sanitaire sécurise les conditions de reprise des mouvements pour les bovins, ovins, caprins ou cervidés d’élevage situés en zone réglementée », assure le communiqué, qui précise : « Le ministère poursuit, par ailleurs, activement les échanges avec ses partenaires commerciaux pour rouvrir les marchés qui pourraient être momentanément fermés. La priorité est de préserver - dans le respect des exigences sanitaires - les flux commerciaux vers les grands pays traditionnellement importateurs d’animaux français, tant en Europe (Espagne, Italie, Grèce) qu’en Afrique du nord. »

LGF, d’après communiqué