Bulletin sur les besoins en eau des cultures et les conseils en irrigation de la Chambre d'agriculture, daté du 5 juin 2023.
Cumul pluviométrique relevé la semaine dernière (du 1er au 7 mai) en mm (Source Weather Measures) :
- La Pacaudière : 5,1 mm ;
- Perreux : 12,7 mm ;
- Neulise : 20,1 mm ;
- Pommiers-en-Forez : 67,1 mm ;
- Feurs : 55,8 mm ;
- Savigneux : 13,4 mm ;
- Sury-le-Comtal : 35,6 mm ;
- Saint-Médard-en-Forez : 14,5 mm ;
- Cellieu : 26,6 mm.
La semaine a été marquée par des orages très localisés, parfois intenses et parfois accompagnés de grêles. On a relevé 70,1 mm à Saint-Genest-Malifaux et 66,8 mm à Charlieu.
ETP de la semaine dernière, mesurée à Andrézieux-Bouthéon Bouthéon (Source Météo France) :
Besoin en eau des cultures du 5 au 11 juin. Pour les besoins en irrigation, intégrer l’état de la réserve en eau de votre sol et déduire les précipitations efficaces des valeurs ci-dessous.
Conduite à tenir pour l’irrigation
Des températures légèrement supérieures aux normales étaient annoncées pour cette semaine. Un épisode orageux était prévu à partir de vendredi et jusqu’à dimanche.
L’irrigation des céréales à paille en sols profonds (chambons, chaninats, fromentaux) est terminée. Seules les parcelles situées en sols superficiels (type varennes ou sols sableux sur roches anciennes) ayant épié après le 15 mai et n’ayant pas bénéficié de pluies la semaine dernière peuvent justifier d’un dernier tour d’eau.
Pour mémoire, l’arrêt de l’irrigation des céréales se situe généralement :
- en sols superficiels (type varennes) : épiaison + 25 jours ;
- en sols profonds (type chambons) : épiaison + 15 jours.
Les maïs les plus avancés sont au stade 10 à 12 feuilles. Ils commencent à rentrer dans une phase de sensibilité hydrique. Au regard des relevés pluviométriques observés la semaine dernière, la réserve utile des sols présente de la disponibilité. Ainsi, peu de parcelles devraient être irriguées cette semaine. Pour les maïs les plus avancés, il peut être judicieux d’attendre les orages annoncés en fin de semaine et, en fonction des pluies relevées, se préparer à démarrer le premier tour d’eau.
Didier Grivot, Chambre d’agriculture de la Loire
