Volailles : niveau d’importations record
La pression des importations est de plus en plus forte sur le secteur de la volaille, confronté à une chute de la production et à une hausse des coûts de production.

S’il est un secteur où la question de la souveraineté alimentaire commence à franchir la ligne rouge, c’est celui de la volaille. C’est ce qui ressort d’une conférence de presse de l’interprofession de la volaille de chair (Anvol), qui s’est tenue le 22 février. « La filière est confrontée à un maintien à haut niveau de la consommation de volailles, à une chute de la production du fait d’une crise sanitaire sans précédent d’influenza aviaire et à une forte hausse des prix de l’aliment avicole et de l’énergie », a exposé Jean-Michel Schaeffer, président d’Anvol. Autant d’éléments défavorables qui ont élargi le flux des importations. Malgré les attentes des Français en matière d’origines françaises, les importations de volailles ont atteint un niveau record en 2022. Le solde négatif de la balance commerciale du secteur a atteint 406 000 tonnes-équivalent carcasse, soit 1...
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