Vaches en piste

La Loire a brillé sur la piste

Des vaches de la Loire ont pris part aux concours des races Montbéliarde, Prim’holstein et Simmental qui se déroulaient dans le cadre de Vaches en piste. En race Prim’holstein, une sélection a été faite dans les élevages ligériens puisque 80 vaches avaient été pré-inscrites alors que le département ne disposait que de 25 places. « L’objectif était de faire participer au concours un maximum d’élevages, tout en respectant les exigences de critères et de qualité des animaux », précise Guy Cizeron, président de l’Adpel (Association départementale pour la promotion de l’élevage laitier). En race Montbéliarde, deux sélections ont été réalisées. Sur les 45 vaches ligériennes présentées, 10 ont finalement été retenues. En race Simmental, dix vaches ligériennes ont été sélectionnées, issues de quatre élevages.

Un travail d’équipe

Le transport de toutes les vaches a été coordonné à l’échelle du département, avec plusieurs points de ralliement. Outre le transport des animaux, c’est toute une logistique qu’il a fallu penser et anticiper : alimentation des vaches (ration stockée dans des bidons étanches ou prise sur place, compléments et mash offerts par des sponsors départementaux), matériel de l’Adpel réparti entre les races selon les effectifs (préparation des animaux, entretien des stalles, alimentation), équipes pour s’occuper des animaux, sans oublier le logement et la restauration. « On pense plus facilement aux animaux qu’aux hommes, assure Julien Schlupp, animateur du syndicat montbéliard. Mais un éleveur qui dort et mange mal ne peut pas s’occuper comme il faut de ses animaux. » Chambres d’hôtel et gîtes ont donc été réservés pour le séjour des Ligériens.

Jean-Michel Perrache, éleveur à Saint-Thomas-la-Garde, a passé cinq jours sur place. Même si sa fonction de président de la fédération régionale holstein pouvait le justifier, il s’est surtout occupé de la logistique de l’équipe ligérienne de la race Prim’holstein, et notamment des repas. « Le travail intergénérationnel a bien fonctionné, commente-t-il. Dans la Loire, nous avons toujours su travailler en équipe et intégrer de nouveaux éleveurs, notamment des jeunes, ce qui crée du dynamisme. C’est grâce à ce type d’événement que des vocations naissent et que des éleveurs s’installent en production laitière. »

Dans le ring, les élevages ligériens n’ont pas démérité, assurant ainsi une belle promotion. Plusieurs vaches sont montées sur le podium (lire encadré ci-dessous). Le niveau du concours national montbéliard était particulièrement relevé. « Etre dans le Top 5 d’une section est déjà une belle performance », assure Julien Schlupp. Un tel événement, une telle organisation et une telle prestation ne peut que motiver les éleveurs, et plus spécifiquement les jeunes, à préparer des animaux pour les prochaines échéances. Le concours départemental de races laitières en septembre est dans toutes les têtes.

A l’image du Salon de l’agriculture de Paris, Vaches en piste a su attirer de nombreux visiteurs, qu’ils soient professionnels ou grand public. Les Ligériens avaient fait le déplacement en nombre pour soutenir leurs collègues exposant des animaux. « On sent que les gens ont envie de se retrouver à des tels événements, analysait Guy Cizeron. C’est de bon augure pour le départemental. »

Lucie Grolleau Frécon

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Bilan de l'événement.

Concours montbéliard.

Concours Prim'holstein et Simmental.

Concours abondance.

Ventes aux enchères.

Emotions.

Jeunes.