Assemblée générale
Société d’agriculture : relancer après le Covid

La Société d’agriculture de la Loire organisait sa première assemblée générale annuelle après la crise sanitaire du Covid. Le rapport d’activité s’est notamment concentré sur cette année particulière mais quand même positive pour l’association.

Société d’agriculture : relancer après le Covid
Les membres de la Société d’agriculture se sont réunis pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire

La Société d’agriculture, industrie, sciences, arts et belles lettres de la Loire, de son vrai nom, tenait son assemblée générale annuelle, au château de Goutelas à Marcoux. Mercredi 27 octobre, les membres de l’association et quelques invités se sont retrouvés pour faire un bilan de l’année 2020 et de 2021. Comme de nombreuses associations et entreprises, la Société d’agriculture s’est vue impactée par la crise sanitaire. 

Une année calme

« Depuis début 2020, il ne s’est pas passé grand chose », déclarait le président Fabrice Just. Pour l’association, le but était d’entretenir le lien avec son public. Cette communication s’est faite à travers une newsletter envoyée trois à quatre fois par an, une idée qui est arrivée au moment opportun.
Michel Prost, président avant Fabrice Just et actuel secrétaire, énonçait le contenu des différentes lettres envoyées jusqu’à ce jour. La première a été envoyée courant mars 2020 et parlait des événements qui s’étaient tenus en début d’année.  La newsletter a aussi été l’occasion de donner la parole à des acteurs du territoire pour pallier l’absence d’événements, comme l’entreprise Nigay, experte dans la production de caramels. Des témoignages d’agriculteurs étaient aussi proposés, des personnes dont l’activité n’était pas tant impactée par la crise sanitaire.
Quelques évènements ont été relatés comme les Journées de la Fourme ou encore la journée des BTSA, « qui s’est tenue en distanciel » comme l’expliquait Fabrice Just, aussi professeur de lettres au Campus agronova. Ces activités, qui se sont déroulées au cours des deux dernières années, ont été retranscrites à l’écrit et communiquées par le bais de cette newsletter pour garder cette relation avec le public. L’année 2020 a affecté l’exercice de l’association, un impact qui se transcrit dans le rapport financer, qui est resté positif malgré le contexte.

Un retour à la « normale »

En 2021, certaines manifestations, comme les Journées de la Fourme ou la Fête du charolais, ont pu avoir lieu et l’association était au rendez-vous pour promouvoir le terroir avec les livres écrits par ses membres, notamment Claire Van Kinh. La Société d’agriculture est aussi un vecteur de culture à travers les événements, « un outil agri-culturel », selon son président. « L’association a toute sa place à ce niveau-là », estime Claire Van Kinh.
La Société d’agriculture était aussi partenaire du concours de nouvelles lancé par Paysans de la Loire l’hiver dernier. Un concours d’écrits qui a rassemblé des auteurs de tous niveaux et tous horizons. Cette action a montré que le monde rural peut aussi être porteur de culture et sensible à de multiples registres d’écriture. Les meilleures nouvelles ont été publiées dans le journal.
Le retour à une situation plus calme au niveau sanitaire est l’occasion de « remettre en action les conférences et tables rondes, rappelait le président. Des rencontres qui font se croiser les publics et acteurs du territoire ». En ce qui concerne les évènements, s’ils sont reconduits, l’association y participera comme à son habitude. Ces manifestations sont essentielles pour diffuser la vie du terroir et des ruraux. A l’avenir, l’association souhaiterait participer à un projet de documentaire sur le monde agricole.

Une AG dans un lieu d’exception

L’assemblée s’est terminée par l’intervention de Gregory Diguet, le directeur de l’équipe professionnelle du centre culturel du Château de Goutelas. Il revenait sur l’importance de ce lieu et son statut de « patrimoine vivant du Forez ». Le lieu, dédié à la culture, veut valoriser le terroir à travers de multiples actions avec des représentations, des débats d’idées ou une dimension touristique. Le local est mis en avant même dans les boutiques avec une présentation des produits faits dans la région. Un lieu historique d’exception qui se retrouve être un acteur de la vie culturelle du territoire.
 

Arthur Bonglet