Alimentation
Restauration hors domicile : les grandes tendances à 2030

La tendance à la végétalisation des assiettes en restauration hors domicile (RHD) se poursuivra à l’horizon 2030, projette une étude commandée par l’association Geco Food Service, qui fédère les fournisseurs de la RHD.

Restauration hors domicile : les grandes tendances à 2030
L’approvisionnement local est amené à se développer, tout comme la tendance à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

« Le poisson et la viande vont se consommer de façon plus occasionnelle, et ce seront des produits plus haut de gamme », a expliqué Laurent Repelin, président de l’association Geco Food Service. Cette tendance est poussée par « une volonté de se faire plaisir tout en étant responsable », mais aussi par « une pression économique forte, notamment sur les classes moyennes ». « On sent que les chefs de demain vont créer une identité culinaire française forte autour du végétal », a-t-il poursuivi. Les chefs cuisiniers de la nouvelle génération sont aussi plus enclins à se fournir auprès des producteurs locaux que leurs aînés.

L’approvisionnement local est amené à se développer, tout comme la tendance à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Les chefs se fourniront au plus près des cuisines, en collant à la demande du consommateur et seront plus attentifs à la gestion de leurs commandes. Le marché de la RHD devra s’adapter aux changements socio-démographiques, et en premier lieu au vieillissement de la population. Les plus de 75 ans représentent aujourd’hui 6,5 millions de personnes, ils seront 8,4 millions en 2030 et 11,3 millions en 2050. Autre tendance démographique : un foyer sur deux sera composé d’une seule personne adulte, contre un sur trois aujourd’hui. Enfin, la population active comptera « 36 % de nomades numériques avec des modalités de travail plus flexibles », avec notamment du télétravail.

J.G