Forez Fiest’Agri
Deux cantons JA pour un événement

Les JA des monts du Forez et de Montbrison plaine donnent rendez-vous dimanche 13 novembre à Mornand-en-Forez pour la finale départementale de labour, dénommée Forez Fiest’Agri. Histoire de la genèse de l’événement et de son organisation avec les deux co-présidents, Pierre-Henri-Pomport et Valentin Perret.

Deux cantons JA pour un événement
Depuis presque un an, les Jeunes agriculteurs des monts du Forez et de Montbrison plaine ont multiplié les réunions pour préparer Forez Fiest'Agri.

Organiser une finale départementale de labour n’est pas chose aisée pour un canton de Jeunes agriculteurs (JA). Il faut à la fois une équipe prête à s’investir, une parcelle adéquate et une date qui s’intègre dans le calendrier des manifestations locales. Les planètes semblaient alignées pour que cet événement se tienne à Mornand-en-Forez dimanche 13 août. Ce n’est pas un canton, mais bien deux qui se sont engagés dans cette aventure il y a quelques mois : celui des monts du Forez et celui de Montbrison plaine. Le point de départ a été l’envie d’organiser à nouveau un concours départemental de labour, le dernier remontant plus de 30 ans dans les monts du Forez et à plus de 10 ans dans la plaine sur le secteur de Montbrison.

Plus de forces vives

« Nous nous sommes lancés à deux cantons car ni l’un ni l’autre ne réunissaient toutes les conditions », raconte Valentin Perret (canton monts du Forez), co-président de Forez Fiest’Agri, le nom donné cette année à la finale départementale de labour. Néanmoins, les JA des monts du Forez « ont l’habitude de s’investir dans l’organisation d’événements » (par exemple, fresque du Tour de France en 2020 ou 20 ans de la fourme) et ceux de la plaine avaient plus de chance de disposer d’une parcelle suffisamment grande et plane. « En combinant les points forts de chaque canton, nous estimons que nous mettons toutes les chances de notre côté. »

Co-responsabilités

Une première réunion conjointe s’est alors tenue, avec un nombre important d’adhérents présents. Six commissions ont été instaurées, avec deux co-responsables pour chacune, un par canton : animations ; aménagement ; restauration ; buvette ; partenaires ; matériel. « Nous avons trouvé des référents facilement, se souvient Valentin Perret. Dans les monts du Forez, nous avons l’expérience de l’anniversaire de la Fourme pour gérer les buvettes. Montbrison plaine, avec les concours de labour cantonaux, a l’habitude de l’aménagement du site. Entre chaque réunion, les référents travaillaient leurs dossiers, en se faisant aider d’adhérents. Les décisions se prenaient collégialement à la réunion suivante. »

Quant aux deux co-présidents, ils se sont bien trouvés et ont apprécié travailler ensemble. Que ce soit pour Valentin ou Pierre-Henri, l’objectif était d’être le plus participatif possible. « Notre rôle de co-présidents a été de mettre de l’huile dans les rouages. Nous tenons à remercier l’ensemble des membres de l’équipe car tout le monde a joué le jeu. » C’est d’ailleurs sur un mode participatif que le nom de l’événement a été trouvé : Forez Fiest’Agri.

Lors de cette première réunion, chaque personne présente a pu donner ses idées, notamment pour les animations. « Nous savions que pour toucher le grand public, il ne fallait pas miser uniquement sur le concours de labour, explique Pierre-Henri Pomport. Il nous fallait élargir les animations pour cibler un maximum de visiteurs potentiels. Une de nos premières idées était de prolonger la journée par une soirée festive. » Sur la base des suggestions qui ont émergé pour les animations, mais aussi pour les autres postes, « les référents sont ensuite partie à la quête de devis, raconte Valentin Perret. Les choix définitifs ont notamment été faits en fonction des prix et des disponibilités. » Les grandes étapes ont été le choix du site, qui a rapidement été trouvé et validé. A l’inverse, d’autres points ont été plus compliqués à gérer. « Nous avons eu deux moments de doute dans ces mois d’organisation, rapporte Pierre-Henri Pomport : en fin d’hiver quand nous n’arrivions pas à trouver de groupe pour le concert, mais aussi de traiteur. »

Lucie Grolleau Frécon