TELEVISION
Un agriculteur du Pilat cherche l'amour dans l'émission-phare de M6

Philippe Béal, éleveur à Saint-Genest-Malifaux a participé à la saison 15 de l'Amour est dans le pré sur M6. Il entre en piste lundi 12 octobre avec l'ouverture des courriers. S'il ne veut pas dévoiler l'issue de l'aventure, il assure avoir beaucoup apprécié l'expérience. Témoignage.
Un agriculteur du Pilat cherche l'amour dans l'émission-phare de M6

Pouvez-vous nous expliquer comment s'est décidée votre inscription ?

Philippe Béal : « Je suis séparé depuis quatre ans. A la fin de l'été 2019, une voisine et amie qui venait voir la traite des vaches me répétait souvent : “Sympa comme tu es, je ne comprends pas.” Elle a décidé de m'inscrire ! Franchement, je pensais passer à la trappe et puis non, j'ai été sélectionné. Et je ne regrette absolument pas. »

Participer à une émission de télévision comme celle-ci est très chronophage. Quel a été l'impact sur votre exploitation ?

P.B : « Je suis sur une exploitation individuelle en vaches laitières. Alors, c'est sûr, la participation est contraignante et il faut s'organiser, mais on sait à quoi on s'engage ! J'ai fait appel au service de remplacement et cela s'est bien passé. Au moment du début de l'aventure, j'étais en arrêt de travail avec déjà l'appui du service de remplacement. »

Quelles sont les différentes étapes de l'émission ?

P.B : « Il y a le portrait, l'ouverture des courriers, le speed-dating, la vie à la ferme, le séjour avec les prétendants, éventuellement le séjour en amoureux et enfin le bilan que l'on vient de finir de tourner. La Covid-19 a évidemment perturbé le tournage, qui s'est étendu sur environ une année.»

Le tournage de l'émission sur l'exploitation justement, ce n'est pas trop déstabilisant ?

P.B : « Oui, c'est un grand chamboulement à la ferme. Bien sûr, à la télé, on ne voit que Karine Le Marchand, mais elle n'est pas toute seule ! Il y a une douzaine de personnes qui débarquent pour la mise en place, plus quatre autres quand le tournage commence. Ils se chargent par exemple d'aménager la pièce où se déroulera l'interview. Ils voient un bibelot que vous pensiez mettre à la benne et eux, ils le mettent en valeur ! (rires) »

Les caméras braquées sur vous ne sont-elles pas trop difficile à supporter ?

P.B : « C'est vrai, se faire filmer, c'est compliqué au début. Après, on finit par s'habituer, on arrive à faire abstraction des caméras. De toute façon, quand on s'inscrit à l'émission, on sait à quoi s'attendre. Et puis les candidats sont très bien entourés. On est mis en confiance par l'équipe de tournage. C'est la 15e saison de l'Amour est dans le pré, certains travaillent sur cette émission depuis une dizaine d'années, ils sont rodés ! La société de production met même un psychologue à disposition si nécessaire. »

N'avez-vous pas peur de la médiatisation que pourrait engendrer votre passage dans l'émission ?

P.B : « Non, je m'en fous ! Je ne suis pas du genre à me gratter le nombril en me disant que je suis le plus beau. Je ne m'attends pas à voir une horde de paparazzi non plus. »

Que retenez-vous de cette expérience ? La recommanderiez-vous à vos collègues agriculteurs ?

P.B : « Tout à fait, c'est génial. Je conseille vraiment aux célibataires de franchir le pas. Attention, tout le monde n'est pas retenu, mais il faut tenter sa chance. C'est une très belle expérience. »

Et au final, avez-vous rencontré l'âme-sœur ?

P.B : « Évidemment, je ne peux pas vous le dire ! Pour savoir il faut regarder l'émission. Je passe le 12 octobre pour l'ouverture des courriers et le speed-dating et la saison se termine le 15 décembre. Il faut regarder jusqu'au bout. »

 

Propos recueillis par David Bessenay