Trois concours professionnels sont au programme de l’édition 2023 de la Fête du charolais : bovins reproducteurs, bovins de boucherie et agneaux de boucherie. Présentation.

Vitrine de l’élevage ligérien
La race bovine Charolaise sera à l’honneur tout le week-end. Les agneaux de boucherie, de race Charollaise, sont aussi de la partie.

95 bovins de boucherie, 249 bovins reproducteurs, 24 agneaux de boucherie, une dizaine de chevaux de trait, 379 animaux de basse-cour (poules et lapins), mais aussi 12 000 m2 d’exposition ou encore deux génisses de 700 et 832 kg de carcasse pour les repas. Voici quelques chiffres qui caractérisent, en amont, l’édition 2023 de la Fête du charolais, qui se déroulera du vendredi 20 au dimanche 22 octobre.

Depuis ce milieu de cette semaine, le parvis du Scarabée de Roanne/Riorges s’anime pour que les infrastructures accueillant la Fête du charolais prennent place : montage des chapiteaux puis des stalles pour loger les animaux, préparation du ring ou encore installation des réseaux électriques et d’eau. L’équipe du Scarabée est bien évidemment mobilisée, mais une grosse part du travail est réalisée par des bénévoles, qui sont des membres de l’équipe du président Christian Chargeraud, des éleveurs et des retraités.

Deux concours de bovins

Les exposants arriveront vendredi, soit avec leurs animaux, soit avec le matériel pour aménager leur stand. Les bovins devront être désinsectisés pour répondre à la réglementation en vigueur vis-à-vis de la MHE (Maladie hémorragique épizootique). Une chose est sûre, il faudra qu’à 18 heures tout soit prêt pour que le concours de reproducteurs commence. Effectivement, pour la troisième année, le jugement commencera dès le vendredi soir avec les catégories Bien naître et Trophée viande des veaux mâles de l’année. Il se poursuivra le samedi, dès 8 heures avec les autres sections. Il reprendra après la pause déjeuner avec les prix spéciaux (prix de famille et lors d’ensemble).

Les 249 bovins reproducteurs se répartissent ainsi : 182 mâles (dont 135 veaux mâles de l’année, 23 mâles d’automne et 24 taureaux) et 67 femelles (25 femelles de l’année, 20 femelles d’automne, 14 génisses et 8 vaches). Ils proviennent de 39 élevages et 7 départements (Loire, Saône-et-Loire, Allier, Rhône, Haute-Loire, Ain, Isère). Ils seront exposés tout le week-end sous le chapiteau dédié.

Quant au concours de bovins de boucherie, 95 animaux ont été inscrits par 31 élevages venant de la Loire, du Rhône et de Saône-et-Loire. Ils sont ainsi répartis dans les catégories : 62 génisses (dont 23 issues d’élevages naisseurs), 29 vaches (22 d’élevages naisseurs) et 4 bœufs. Ces bovins seront jugés le samedi matin à huis clos par des professionnels de la filière, réunis en jury de trois personnes : bouchers, chevillards/abatteurs, éleveurs. Les animaux de boucherie seront visibles tout le week-end dans le chapiteau qui leur est dédié.

L’édition 2023 de la Fête du charolais marque les 30 ans du concours de bovins de boucherie. Il avait été instauré par le président de l’époque, Louis Lapendery, afin de dynamiser le concours charolais de Roanne et l’ouvrir au grand public. Le pari a plus que fonctionné puisque ce concours perdure aux côtés de celui des bovins reproducteurs et que la Fête du charolais ne serait rien sans ses nombreux visiteurs. L’histoire de cette décision et de sa mise en œuvre est relaté en page 4 de ce journal.

Un concours d’agneaux

En 2015, un concours d’agneaux de boucherie avait été lancé dans le cadre de la Fête du charolais. Il a perduré jusqu’en 2019. Il revient pour l’édition 2023, sous la responsabilité de Pierre Lafay. Pour être en adéquation avec la manifestation, le il accueillera uniquement des animaux de race Charollaise. Six cases de chacune quatre agneaux ont été inscrites par quatre élevages. Les opérations du jury commenceront à 11 heures le samedi. Les juges auront pour mission d’établir un classement des six lots en se basant sur l’appréciation des qualités morphologiques des animaux. Un prix d’honneur et un 1er prix seront attribués. Comme pour les bovins de boucherie, ces agneaux devraient être achetés par des bouchers et seront vendus dans quelques jours sur les étals de la région.

Lucie Grolleau Frécon