France relance
Saisir l’opportunité qui est donnée à l’agriculture départementale

La session de la Chambre d’agriculture du 3 décembre était l’occasion de faire un point sur le plan de relance de l’économie française, France relance, notamment sur le plan organisationnel.

Saisir l’opportunité qui est donnée à l’agriculture départementale
Dans le cadre de France relance, l'interlocuteur des agriculteurs est la Chambre d’agriculture.

Sur les 100 milliards d’euros prévus dans le plan de relance national de l’économie, 1,2 milliards sont directement dédiés à l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Les trois priorités, rappelées par la préfète, lors de la session de la Chambre d’agriculture sont : reconquérir notre souveraineté alimentaire ; accélérer la transition agro-écologique au service d’une alimentation saine, durable et locale pour tous les Français ; accompagner l’agriculture et la forêt dans l’adaptation au changement climatique. Mais « il existe un nombre important d’axes en dehors du volet agricole qui peuvent intéresser les agriculteurs, même si l’agriculture n’est pas citée explicitement, insistait Catherine Seguin. A nous de faire en sorte que tous ceux qui pourraient être intéressés pour émarger à une des mesures puissent être effectivement porteurs de projets. » Ainsi, les entreprises dépendent des CCI, les collectivités des sous-préfectures, et les acteurs du secteur agricole de la Chambre d’agriculture et des services de l’État. 

Le président de la Chambre d’agriculture confirmait que dans la Loire, il a été décidé que les entreprises du secteur de l’agro-alimentaire seraient accompagnées par la CCI, mais que la Chambre d’agriculture serait régulièrement informée des dépôts de dossiers. Quant aux agriculteurs, leur interlocuteur dans le cadre de France relance est la Chambre d’agriculture. « Un document de communication leur sera adressé et les comités de développement agricole leur donneront régulièrement des informations, assurait Raymond Vial. Des articles seront également publiés dans Paysans de la Loire. » Il faut savoir qu’une salariée de la Chambre d’agriculture de la Loire a été désignée comme référente pour la structure pour le dossier du plan de relance. La structure a ainsi pour rôle d’informer les agriculteurs, de monter les dossiers, et d’être opérateur pour certaines mesures.

De plus, la Chambre d’agriculture de la Loire est en étroite relation avec la Chambre régionale d’agriculture, qui est en lien direct avec la Draaf et la Région. Car effectivement, toutes les mesures et les appels à projet ne suivent pas le même canal, départemental ou régional. D’où l’intérêt pour les porteurs de projets potentiels de se tenir informés sur les lancements d’appels à projets, via leur structure référente ou en consultant le site internet régional dédié (http://draaf.auvergne-rhone-alpes.agriculture.gouv.fr/France-Relance). Ils doivent aussi avoir en tête le principe de fonctionnement de France relance pour accéder aux aides, rappelé par Laurent Bazin, directeur de la DDPP : « premier arrivé, premier servi ». Les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire doivent « saisir cette opportunité qui leur est donnée, sur un temps très contraint », insistait Catherine Séguin.

La directrice de la DDT, Elise Régnier, et le directeur de la DDPP ont, tour à tour, fait un focus sur huit mesures phares auxquelles peuvent émarger le secteur agricole : plan protéines végétales ; plan de modernisation des abattoirs ; pacte « bio-sécurité - bien-être animal » en élevage ; programme « Plantons des haies ! » ; partenariat Etat – collectivité au service des Projets d’alimentation territoriaux ; prime à la conversion des agro-équipements ; aides aux investissements de protection face aux aléas climatiques ; renouvellement forestier.

 

LGF