Société hippique de la Loire
Hippodrome de Feurs : une équipe dynamique et des partenaires fidèles

La salle de l’hippodrome de Feurs était comble pour l’assemblée générale de la Société hippique de la Loire, samedi 5 mars. L’équipe du président Gérard Vacher a retracé ce que fut 2021 et s’est largement projetée sur l’année 2022, annonçant les journées de réunions de courses et insistant sur celles à ne pas manquer.

Hippodrome de Feurs : une équipe dynamique et des partenaires fidèles
Gérard Vacher, président de la société hippique de la Loire, a su s’entourer d’une équipe sérieuse, qui ne se prend pas au sérieux.

Gérard Vacher, président de la Société hippique de la Loire, s’est dit « content et ému » de voir une assistance aussi nombreuse pour l’assemblée générale de la Société hippique de la Loire, samedi dernier, après deux années fortement perturbées par la pandémie. En 2021, les mesures visant à freiner la propagation du Covid ont impacté la fréquentation de l’hippodrome de Feurs : huis-clos pour deux réunions, puis jauge à 1 000 personnes, et enfin passe-sanitaire. « Mais si on compare avec les autres hippodromes, Feurs fait partie du haut du panier » de la Fédération des courses hippiques du Centre-Est, assurait Gérard Vacher, tant pour la fréquentation que pour les enjeux.

Cette performance a été possible grâce « aux bénévoles, aux partenaires, aux collectivités », assurait Gérard Vacher. Des partenaires dont Jean-Marc Richard a désormais la charge : les accompagner et en trouver de nouveaux. « Avec une centaine de partenaires, notre hippodrome est envié. Nous proposons à ces partenaires de parrainer des courses, ainsi que des tables pour des repas au restaurant panoramique. » Une nouvelle formule s’offre désormais à eux : au 1er étage, ils pourront bénéficier d’un buffet avec mange-debout, tables, coin salon, écrans pour suivre les courses et des possibilités pour jouer.

Gérard Vacher saluait également le travail de Jean-Pierre Taite, vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes en charge de l’agriculture, pour le Plan cheval ambition de la Région. « Sans ce plan, nous n’aurions pas pu faire autant de travaux. » Effectivement, les travaux et investissements dans l’enceinte de l’hippodrome se sont poursuivis sur l’année 2021. « La société poursuit ses efforts pour l’entretien, l’aménagement, la sécurité… » Du matériel a été acquis, par exemple pour poser les programmes ; la console de départ des courses a été changée ; des réseaux électriques, gaz et fibre ont été déployés ; le parking des vans a été sécurisé ; 14 box supplémentaires seront construits…

Un travail d’équipe

L’ensemble des personnalités invitées à prendre la parole en fin d’assemblée générale a salué le travail du président Vacher et de son équipe. « Les membres du conseil d’administration sont capables de faire aboutir des projets sérieux et pragmatiques, toujours dans un souci de convivialité », assurait Jean-Yves Bonnefoy, vice-président du Département en charge du sport et de la jeunesse. « Quel chemin parcouru par cette société hippique ! » lançait Jean-Pierre Taite, maire de Feurs, un brin nostalgique. Le député Julien Borowczyk saluait quant à lui la « capacité de résilience » de la Société hippique. « Malgré la crise sanitaire, vous avez réussi à maintenir et développer l’activité hippique. » Gérard Vacher de surenchérir : « Avec l’équipe que j’ai, rien ne peut m’arrêter. »

Le président de la Société hippique n’omettait pas de remercier également l’ensemble des acteurs des journées de courses : commissaires, équipe médicale, techniciens, restaurateur… « C’est une centaine de personnes qui travaillent sur l’hippodrome pour chaque réunion de courses. »

Première réunion le 13 mars

Le début de saison est imminent : elle commencera dimanche 13 mars et se clôturera mercredi 19 octobre, avec la 12è étape sur 14 du Grand national du trot (GNT). Les responsables de la société hippique veulent faire de cette journée un grand rendez-vous, à l’image de celle qui avait accueilli le crack Bold Eagle.

Comme ce fut le cas, de nombreuses animations rythmeront les neuf journées de courses. La plupart de celles proposées en 2021 seront reconduites : balade gratuite à poney pour les enfants les week-end, initiation aux paris, boîte à selfies, tombola, visites des coulisses… « Notre volonté est toujours la même : faire des jours de courses un spectacle vivant pour les familles, assurait Virginie Giraud, responsable des animations. Nous allons donc poursuivre les actions à destination des enfants et des familles. » La promotion de Smarturf sera également faite sur l’hippodrome de Feurs au cours de la saison. Ce site internet mobile de prise de paris sur les hippodromes « permet de jouer sur son téléphone comme si c’était au guichet, expliquait Christophe Cormier, responsable PMH (Pari mutuel hippodrome) sur la zone de la Fédération du centre-Est. C’est plus confortable de rester à sa place plutôt que d’être dans la file d’attente des guichets. »

En plus de la journée du 19 octobre, à laquelle participeront les meilleurs chevaux et drivers de la saison avant la finale à Vincennes en fin d’année, deux dates feront l’objet d’animations spécifiques : la Fête de l’hippodrome, samedi 18 juin, mettra en avant le sport et ses valeurs, en lien avec le projet Feurs terre de jeu ; les hippodromes du centre-Est en fête, dimanche 4 septembre à Feurs, devrait se dérouler en présence d’un influenceur et d’un cheval mécanique.

A l’image de ce qu’il s’est passé en 2021, différents canaux de communication seront utilisés pour « maintenir la visibilité de l’hippodrome de Feurs auprès du public », intervenait Daniel Duverger, en charge de la communication et des finances : journaux, magazines, télévision, bannières web, brochures, tracts et affiches, reportages et interview sur la chaine Equidia, sans oublier le site internet et les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) de la société hippique. Bien évidemment, le programme des courses sera édité pour chaque réunion, non plus sous le nom La Casaque mais Programme de Feurs.

En fin d’assemblée générale, avec sa casquette de président de la Chambre d’agriculture de la Loire, Raymond Vial rappelait que, chaque année dans le département, entre un et cinq jeunes suivent le parcours officiel en vue d’une installation dans une activité liée au cheval. En mentionnant les charges croissantes sur les exploitations agricoles, qui vont s’accroître avec le conflit russo-ukrainien, il incitait à « consommer français et à ne pas gaspiller ».

Lucie Grolleau Frécon