Fourme de Montbrison
À fromage unique, logo unique

Quelques mois après la célébration de ses 30 années d’existence, la fourme de Montbrison AOP fait peau neuve avec un tout nouveau logo et rien n’est laissé au hasard…

À fromage unique, logo unique
Colorée, texturée, originale, la nouvelle apparence du logo AOP fourme de Montbrison reflète les valeurs de son syndicat.

Les 30 et 31 juillet dernier, l’AOP fourme de Montbrison célébrait ses 30 ans d’existence à Chalmazel. Quelques mois après cet événement couronné de succès (8 000 visiteurs), le syndicat a choisi de renouveler entièrement son logo.

En effet, dans ce nouveau logo le premier « O » s’apparente à la fourme de Montbrison, vue de face dans un chéneau, qui en fait la singularité. Mais ce n’est pas tout. Ne laissant rien au hasard, les couleurs choisies ainsi que la typographie donnent sens et texture au logo. Le jaune orangé rappelant les tons de la croûte du fromage, le bleu reprenant sa pâte persillée et le brun faisant référence à la nature, aux pâturages et aux paysages des monts du Forez.

L’occasion pour le syndicat de rajeunir son image avec un nouvel univers rafraîchissant pour un fromage dont les origines ne datent pas d’hier. Née d’un savoir-faire ancestral et féminin, les monts du Forez voient naître la fourme de Montbrison. Au XXe siècle, les premières laiteries commencent à la produire selon des techniques très particulières. Sa forme, elle, est reconnaissable : il s’agit d’un cylindre tout en hauteur nécessitant 20 à 25 l de lait de vache, laissant apparaître des trous d’aiguille. Une fois coupée en demi, en quart ou en huitième, elle laisse apparaître une pâte à la fois ferme et souple marbrée de bleu. Son goût alliant lait de vache, champignon et écorce de bois ainsi que sa faible teneur en sel en font la finesse.

Ce sont donc toutes ces particularités qui lui ont valu une AOC en 1972, avec la Fourme d’Ambert. Les deux ont ensuite été séparées en 2002. Aujourd’hui, la zone AOP couvre 33 communes et est représentée par sept producteurs. 2022 constitue d’ailleurs le second volume le plus important jamais réalisé (688 t contre 734 en 2021).

Clara Serrano