Divertissement
Des séries pour tous les goûts

Novembre s’est bien installé, et avec lui le froid. Le moment idéal pour laisser tomber les activités extérieures et se pelotonner au chaud sous un plaid avec une bonne série. De la plus drôle à la plus acerbe, en passant par la plus musicale, la rédaction vous en propose une liste, non exhaustive évidemment !

Des séries pour tous les goûts
La plate-forme importe peu, la rédaction vous recommande une liste de séries par catégories. Laissez-vous tenter ! Crédit photo Pixabay

La plus… drôle : « Big Bang Theory » 

Sheldon, Leonard, Howard et Radj sont scientifiques. Un peu pâles, un peu coincés. Dans leur bulle, quoi. Elle éclate le jour où Penny, une dynamique serveuse au Cheesecake Factory, venue du Nebraska, emménage sur le même pallier que Sheldon et Léonard. Leur quotidien, leurs habitudes volent en éclat. 

Entre deux repas asiatiques pris sur un canapé trop petit pour tous les asseoir, on voit grandir une bande de joyeux comparses, que rejoignent deux nouvelles compagnes, Bernadette et Amy, toutes aussi décalées que le reste du groupe. 

L’humour est parfois lourd, toujours potache ; les jeux de mot tombent souvent juste et les personnages sont attachants. Une vraie série popcorn, que l’on regarde dans les moments où tout va bien et ceux où ce n’est pas le cas… 

12 saisons, 279 épisodes. Disponible sur Netflix.

La plus… musicale : « Validé »

Favorisée par une sortie en plein confinement, à une époque où le public était très disponible, Validé s’était offert un beau succès d’audience. Cette série raconte les aventures de Clément, qui perce dans le rap sous le nom d’artiste Apash, soutenu par ses amis d’enfance William et Brahim. On les suit donc dans la découverte du milieu, entre rencontres avec des artistes confirmés (Kool Shen, Gringe, Busta Flex, Soprano ou encore Lacrim font des apparitions), négociations autour des contrats et rivalités avec d’autres artistes car le trio va comprendre que son ascension ne fait pas que des heureux… Une saison 2 a suivi très vite, un ton en dessous mais pas sans intérêt puisque c’est cette fois une jeune femme qui tente de se faire une place dans l’industrie musicale. 

2 saisons, 19 épisodes. Disponible sur MyCanal.

La plus… familiale : « Malcolm »

On ne la présente plus, sa place dans cette catégorie frôle l’évidence. Malcolm est un jeune adolescent au haut quotient intellectuel, troisième fils d’une fratrie de quatre garçons (avec Francis, Reese et Dewey) et de parents déjantés (Loïs et Hal). On suit alors le quotidien mouvementé de cette famille de classe moyenne qui parvient systématiquement à se mettre dans de beaux draps à travers de nombreuses situations toujours plus cocasses les unes que les autres.

Malcolm a beau s’être achevée en 2006, elle est le parfait exemple d’une série drôle et légère, encore d’actualité et, surtout, intergénérationnelle. La course aux gags et aux situations loufoques ne s’arrête jamais et, pourtant, le spectateur ne s’en lasse pas. Un vent de fraîcheur !

7 saisons, 151 épisodes. Disponible sur Disney+.

La plus … addictive : « Breaking Bad »

La transition est toute tracée, puisqu’ici, Hal (Bryan Cranston) est toujours père de famille, mais dans un contexte bien plus sombre. En effet, à travers Breaking Bad (traduisez littéralement « sortir du droit chemin et mal tourner »), l’acteur incarne cette fois Walter White, un professeur de chimie surqualifié qui se lance, avec son acolyte Jesse, dans la fabrication et le trafic d’une drogue appelée méthamphétamine. Un choix brusque de carrière pour celui qui est atteint d’un cancer du poumon en phase terminale. Une fin programmée qui le pousse alors à assurer l’avenir financier de sa famille en montant ce business.

Même acteur, mais changement profond de décor, la série Breaking Bad est ce que l’on pourrait qualifier de chef d’œuvre. Plus qu’une histoire, c’est le voyage d’un homme et de sa métamorphose dans le monde de la criminalité. Le jeu d’acteur, y compris des personnages secondaires, est saisissant de réalité. Quant à l’histoire et aux émotions qu’elle vous procurera, vous n’êtes pas prêts…

5 saisons, 62 épisodes. Disponible sur Netflix et Apple TV.

La plus… sous-côtée : « Godless » 

Un accident minier a vidé la population de La Belle, ville du Nouveau-Mexique, de tous ses hommes. Ne restent plus que les femmes, les enfants et les vieillard. Franck Griffin est un hors-la-loi qui terrorise le Far West. Trahi par l’un de ses anciens compagnons - Roy Goode - le bandit apprend que ce dernier a refait sa vie dans une bourgade peuplée uniquement de femmes… Il va apprendre qu’elles n’ont plus ni cœur ni pitié. 

Les personnages sont bien joués, les décors, immersifs, l’intrigue, prenante. Godless est une série qui inverse l’ordre naturel du western movie : les femmes n’ont plus besoin que d’elles-mêmes pour répondre à la violence de leur monde. Un rappel brûlant qu’un pistolet et un fusil peuvent être tenus par toutes les mains…

1 saison, 7 épisodes. Disponible sur Netflix.

La plus… visionnaire : « Utopia »

Utopia est un thriller conspirationniste sur fond de pandémie et de campagne de vaccination. La série résonne aujourd’hui un peu moins fort qu’à l’époque du Covid, mais reste troublante. Une grippe russe se répand sur Terre. Pour y faire face, une campagne de vaccination à grande échelle est mise en place… et se révèle être une machination gigantesque, ourdie par l’État et quelques savants fous pour stériliser, en toute discrétion, une bonne partie de la population. Le but ? Imposer une race, unique, d’humains génétiquement modifiés. 

Une dystopie qui nous met mal à l’aise, nous forçant à interroger nos positions éthiques. Malaise, rire jaune, baston. Utopia ne laisse pas indemne et on n’en sort pas vraiment lorsque s’éteint l’écran : le cerveau continue de broger…

2 saisons, 12 épisodes. Disponible sur Arte.

La plus… politique : « Parlement »

Si Parlement en est déjà à sa troisième saison, cette fiction franco-germano-belge ne jouit probablement pas de la notoriété qu’elle mérite. C’est sans doute dû autant à la plateforme qui la diffuse (france.tv, accessible gratuitement) qu’au sujet traité. L’idée de départ ? Nous emmener dans les coulisses du parlement européen à Bruxelles. La découverte se fait au travers de Samy, nouvel assistant parlementaire. Comme le spectateur, le jeune homme doit apprendre le fonctionnement de l’institution, ses rouages et ses combines politiques pour avoir gain de cause. Par son ton et le ridicule de certaines situations, cette satire est souvent drôle mais aussi parfois un peu effrayante, à l’image du député Michel Specklin, complètement dépassé et qui cherche à fuir toute responsabilité. 

3 saisons, 30 épisodes. Disponible sur France.tv.

La plus… haletante : « Broadchurch »

Dans le flux important de séries à suspense, il y en a bien une qui n’a pas fait grand bruit en France. Broadchurch est pourtant un petit bijou, dans un climat pesant. L’histoire se déroule dans la petite ville côtière du nom de la série, au Royaume-Uni. On suit le duo d’inspecteurs Alec Hardy et Ellie Miller, tentant tant bien que mal de résoudre l’enquête sur la disparition d’un jeune garçon dans un lieu où tout le monde sait et où personne ne dit rien.

Plus qu’une histoire, c’est surtout une ambiance lourde et un jeu d’acteur sublimé qui prédominent dans Broadchurch. Temps grisâtre, dépendances et passé sombre des personnages… La force de la série est aussi de faire croire aux téléspectateurs que tout le monde est coupable... avant de se raviser. Une excellente série policière, courte et efficace, qui mériterait plus de visibilité.

3 saisons, 24 épisodes. Disponible sur Canal+.

La plus… historique : « Chernobyl »

Pas de grosse surprise quant au contenu de cette œuvre à la lecture de son titre. La mini-série de HBO et Sky Atlantic sortie en 2019 invite effectivement à se replonger dans la catastrophe survenue le 26 avril 1986 au cœur de la centrale nucléaire soviétique Lénine, située dans la ville ukrainienne de Prypiat. Réalisme en est effectivement le maître-mot : les cinq épisodes reconstituent précisément le déroulement des événements, entre leur gestion sur le terrain et celle dans les hautes sphères de la bureaucratie soviétique. On suit tout cela dans les pas de véritables protagonistes de cette catastrophe : le physicien Valeri Legassov, le vice-président du Conseil des ministres Boris Chtcherbina ou encore Lioudmilla Ignatenko, l’épouse d’un des pompiers irradiés.

1 saison, 5 épisodes. Disponible sur Pass Warner