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La meunerie vise les 100 % en RSE d’ici à trois ans

La meunerie française, veut basculer à 100 % d’entreprises dotées d’une démarche de responsabilité sociétale (RSE) d’ici trois ans, a indiqué son syndicat, l’ANMF.

La meunerie vise les 100 % en RSE d’ici à trois ans

Pour l’association nationale de la meunerie française (ANMF), il s’agit « d’amener l’ensemble des meuniers à s’engager dans la démarche de RSE », selon la secrétaire générale Anne-Céline Contamine. Aujourd’hui, 65 % des farines sont fabriquées par des entreprises engagées dans la RSE et qui communiquent sur leurs engagements, d’après l’ANMF. L’objectif est donc d’atteindre 100 % à l’horizon de trois ans. En matière d’environnement, « beaucoup de travaux » sont déjà menés par les meuniers dans la logistique, a signalé Flavie Souply, responsable des affaires réglementaires. Cela concerne le renouvellement des flottes de camions, à savoir le passage à la norme Euro VI, limitant les émissions de polluants ; l’utilisation de biocarburants, pour certains d’origine française.

Sur le volet économique, l’ANMF donne l’exemple des « filières à valeur partagée » entre les maillons céréaliers, citant les démarches CRC (culture raisonnée contrôlée), Agri-Ethique, C’est qui le patron ?! mais aussi le bio, le label rouge. Du point de vue social, des meuniers accueillent tous les ans des apprentis en formation à l’Ensmic (Ecole nationale supérieure de meunerie et des industries céréalières), a mis en avant Flavie Souply. L’ANMF rassemble 177 entreprises ayant commercialisé 3,8 millions de tonnes de farine en 2020, pour un chiffre d’affaires d’environ 1,6 milliard d’euros. 

JCD