Gérard Gallot
La satisfaction d’avoir fourni du maïs de qualité

La mission de l’association Solidarité sécheresse Loire 2022, créée fin juillet à l’initiative de Chambre d’agriculture, FDSEA et JA, consistait à rapatrier dans la Loire du maïs pour les éleveurs manquant de fourrages en raison de la sécheresse. Premier bilan avec Gérard Gallot, président de la FDSEA et vice-président de la Chambre d’agriculture.

La satisfaction d’avoir fourni du maïs de qualité
Les bottes de maïs épis, qui avaient été stockées sur l’exploitation de Mathieu Boulois, ont été acheminées dans la Loire cette semaine.

Où en sont les chantiers de récolte de maïs conduits par l’association Solidarité sécheresse Loire 2022 ?

Gérard Gallot : « Le chantier dans l’Allier a commencé le 22 août par la récolte du maïs en ensilage, pendant trois jours. Nous avons enchainé sur la fin de semaine par la récolte en maïs épi, durant deux jours. Les bottes sont restées sur place. Dans la Loire, les chantiers de récolte de maïs en ensilage se terminent cette semaine. Du maïs n’était pas encore arrivé à maturité et il restait quelques éleveurs à livrer. Pour des raisons d’organisation, nous avons privilégié la Loire pour les chantiers d’ensilage de maïs plutôt que l’Allier. Nous avons donc récolté un maximum de maïs épi dans l’Allier. »

Comment s’est déroulé le chantier dans l’Allier, chez Mathieu Boulois ?

GG : « Nous avons reçu un accueil formidable de la part de l’agriculteur et de sa famille. Ils ont mis à disposition du matériel et de la main d’œuvre. C’était un réel soutien et nous les en remercions vivement. L’exploitation était équipée d’un pont- bascule, ce qui nous a grandement facilité la tâche. L’opération a malgré tout été lourde pour les responsables et les salariés de la Chambre d’agriculture et de la FDSEA. Nous avons dû organiser le transport de l’ensilage de maïs, dans une période de congés d’été. Tout s’est finalement bien passé, en seulement trois jours. Une journée, nous avons eu jusqu’à trois camions pour transporter le maïs. Les livraisons dans les exploitations se sont plutôt bien passées. Nous avions quand même vérifié avant qu’elles avaient la capacité accueillir un semi-remorque.

Quant au maïs épi, le transport des bottes stockées sur place devrait se terminer cette fin de semaine. »

Quelle a été l’organisation des chantiers réalisés dans la Loire ?

GG : « Elle a été différente. Ce sont des ETA (Entreprise de travaux agricoles), des Cuma et des agriculteurs qui ont été sollicités, l’objectif étant de privilégier le transport avec des grosses bennes. Il y avait toujours quelqu’un pour superviser les opérations de pesée : un agriculteur bénévole, un élu ou un salarié de la Chambre d’agriculture ou de la FDSEA. »

Propos recueillis par Lucie Grolleau Frécon

La totalité de l'interview est à retrouver dans l'édition papier du journal distribuée vendredi 16 septembre dans les boîtes aux lettres.