Souveraineté alimentaire : un enjeu capital
Indépendance, protection, identité, revenus, changement climatique, organisation, compétitivité, transitions, autonomie, clauses miroirs… Tels sont les principaux thèmes que le colloque sur la souveraineté alimentaires a abordés le 18 mai autour de deux tables rondes et deux échanges, dont le dernier avec le président de la République Emmanuel Macron.

Introduit par Pascal Cormery, président de la CCMSA et Jean-Luc Poulain du Ceneca (organisateur du Salon international de l’agriculture), le colloque s’est poursuivi avec la prise de parole du ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie. Réaffirmant clairement qu’il n’y a «pas d’agriculture sans agriculteurs» et qu’il n’y a «pas de pays fort sans agriculture forte», il fait part de ses convictions sur la souveraineté alimentaire. « Il faut sortir de notre dépendance aux importations», a-t-il plaidé. Pour lui, il faut également sortir de la dépendance au changement climatique et aux marchés qui « ne respectent pas nos standards de production» et qui ne valorisent pas la qualité, cette dernière restant «la marque de fabrique de l’agriculture française», a-t-il assuré. « Plan Marshall de reconquête» Au cours de la première table-ronde au titre évocateur «Souveraineté...
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