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La rigotte de Condrieu veut susciter des vocations

Les producteurs de rigotte de Condrieu et leurs partenaires ont tenu leur assemblée générale lundi 12 octobre, en présentiel en dépit du contexte. Malgré le dynamisme du commerce et de la communication, le président Claude Boucher déplore la baisse des volumes.
La rigotte de Condrieu veut susciter des vocations

Si c'est au nombre d'élus que l'on mesure l'importance d'un produit pour un territoire, alors, sans conteste, la rigotte de Condrieu et ses 35 grammes pèsent lourd sur la zone. Pour l'assemblée générale décalée - elle aurait dû se tenir au printemps dernier – et forcément masquée, qui s'est tenue à Pavezin lundi 12 octobre, trois députés et plusieurs maires avaient fait le déplacement pour participer aux débats. Chacun bien sûr a dit son attachement au produit du terroir, avec sa sensibilité, « même si l'agriculture n'est ni de gauche, ni de droite », s'amusait l'un d'entre eux.   Effets Covid Le président du syndicat de défense de la rigotte de Condrieu, Claude Boucher, entamait son discours fédérateur en rappelant que l'appellation avait besoin de ses « deux fois deux jambes » pour avancer : les producteurs fermiers et la laiterie ; le Rhône et la Loire. Si l'assemblée avait pour but de dresser le bilan de l'année 2019, le président n'a pas pu s'empêcher de revenir sur le printemps 2020 si particulier : « Nous avons très mal v...

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