Meunier, tu ne dors plus…
Il ne reste plus que trois minoteries dans la Loire*. A La Gimmond, Cizeron bio est de celle-ci. Rencontre avec un meunier très occupé.

Rayons dévalisés, rupture de stock, la farine a fait la une des journaux lors du premier confinement. Ce produit de base de l’alimentation avait été victime de l’achat frénétique des consommateurs désireux de se prémunir d’une éventuelle pénurie.Chez Cizeron bio, on n’a pas échappé à la ruée. « C’était de la folie, je n’avais plus rien », se souvient Pascal Poncet, le minotier qui s’occupe du moulin depuis 18 ans. « J’ai été formé sur le tas par André Cizeron avant son décès. Au départ, j’étais mécanicien ». Une reconversion pas si déconnante, le « méca-notier » a de fréquentes réparations à effectuer pour faire fonctionner les machines. Approvisionnement en coopératives La minoterie dispose d’un agrément pour produire annuellement 600 tonnes de farine. Elle s’approvisionne auprès de trois coop&eacu...
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