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PERSPECTIVES

Les producteurs de lait de montagne cherchent des solutions

Après dix ans d'érosion, la production de lait de montagne « arrive à un point de rupture », a alerté le Cniel (interprofession), le 2 octobre au Sommet de l'élevage. Les aides publiques (ICHN notamment) et la meilleure valorisation du lait grâce aux signes de qualité ne suffisent plus à compenser le manque de compétitivité du secteur. La filière demande le soutien des pouvoirs publics.
Les producteurs de lait de montagne cherchent des solutions

« Le lait de montagne est en train de dévisser. » C’est par ces mots que Michel Lacoste, président de la commission montagne du Cniel (interprofession), a tiré la sonnette d’alarme lors d’une conférence au Sommet de l’élevage, le 2 octobre. Un cri d’alarme inhabituel pour un producteur laitier de montagne, reconnaît-il : « Tout le monde était habitué à ce que les producteurs de lait de montagne ne s’en sortent pas si mal, mais le marché est beaucoup plus difficile ces cinq dernières années. » Comprendre : depuis la suppression des quotas laitiers. Depuis quelques années, le modèle du lait de montagne présente des signes de faiblesse.   Les aides publiques (ICHN notamment) et la meilleure valorisation du lait grâce aux signes de qualité ne suffisent plus à compenser le manque de compétitivité du secteur. La filière en appelle aux pouvoirs publics pour compenser les surcoûts inhérents à la montagne. Pour les 20 000 producteurs montagnards, produire du lait coûte 30 à 43 % plus cher qu’en plaine, d’après le Cniel, entre des frais de mécanisation plus élevés, des bâtiments plus chers à construire et des rendements céréaliers rédui...

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