Évènement
15 300 visiteurs pour le marché de Noël des producteurs du terroir : record battu

La 28è édition du marché de Noël des producteurs du terroir, organisée par la Chambre d’agriculture de la Loire du 15 au 17 décembre, a été un succès. Du vendredi au dimanche, le complexe d’animation des bords de Loire (Cabl) à Andrézieux-Bouthéon, a accueilli un public toujours plus nombreux. 

15 300 visiteurs pour le marché de Noël  des producteurs du terroir : record battu
Une ambiance chaleureuse et des voisins sympathiques : les exposants étaient ravis de se retrouver. ©AP

« Franchement, j’achèterai tout ! Mais ma femme ne serait pas d’accord », laisse tomber Franck, amateur de bière et de saucisson. C’est la première fois que ce Sorbéran pousse les portes du marché de Noël des producteurs du terroir et il n’est pas déçu. Dans son sac, on retrouve les bières fermières de Sandrine Phalippon, du Gaec du Soleil à Soleymieux. 

Établie il y a trois ans, celle-ci reconnaît que la crise économique a un impact sur son activité. « Les clients se déplacent moins… » Alors c’est elle qui va en chercher de nouveaux. Les marchés et autres événements sont des leviers qu’elle peut mobiliser. « C’est la première fois que j’expose ici, détaille-t-elle. Mais c’était important parce que ça permet de me faire connaître au-delà du territoire sur lequel je travaille. » Elle raconte une ambiance « hyper chaleureuse » entre exposants, qui permet de « créer du lien autrement ». 

Un combo gagnant qui attire les foules. Cette année, le record de fréquentation a été battu : 15 300 visiteurs en trois jours. Un bilan plus que positif pour Ophélie Vouta, assistante événementiel à la Chambre d’agriculture de la Loire. « On espérait faire 13 000 entrées pour en compter mille de plus qu’en 2022, alors on est super contents ! » L’an passé, le dimanche avait été « amputé » en raison de la finale de la Coupe du monde de football qui se tenait au même moment. En 2023, c’est le jour qui a accueilli le plus de visiteurs : 6 500. 

Des cadeaux de dernière minute

Au bout de la première allée, une voix de stentor se fait entendre : « Il reste une demi-heure pour faire vos emplettes, messieurs, dames ! » L’injonction semble fonctionner. Un couple, curieux, s’approche d’une échoppe et repart avec de la viande. « On a fait la plupart de nos cadeaux de Noël ce soir », raconte Marianne. Saucisson, bière, gourmandises et savons sont empilés dans son cabas. 


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« Les animations ont bien plu, raconte Neticia Rouchouze, assistante DTAE à la Chambre d’agriculture qui prépare le marché depuis deux ans. L’atelier culinaire a bien mieux fonctionné que l’an passé ; le groupe de musique et l’illustrateur ont assuré de belles prestations qui ont ravi les visiteurs. »

« On connaît les voisins »

Samuel Desvignes est le fondateur de la Savonnerie du Pilat, basée à Pélussin. C’est la quatrième fois qu’il participe au marché de Noël de la Chambre d’agriculture de la Loire. « La date tombe bien et l’événement est sympa », résume-t-il. L’artisan revient d’ailleurs avec plaisir. « On retrouve des têtes connues et comme on garde plus ou moins le même emplacement, on connaît les voisins, c’est un peu comme des collègues. » Pour lui, la période de Noël est importante : « Une bonne partie de mes ventes s’effectue à ce moment-là. »

Dans les allées, un grand kakémono attire l’oeil. Un champignon, immense, fait face aux acheteurs. C’est un shiitaké, une espèce japonaise qu’Alexandre Poncet exploite et propose à la vente. « Je dirai que 20% des gens connaissent », réfléchit-il. C’est la première fois qu’il participe au marché. « On a très bien travaillé jusqu’à 15 heures le vendredi. Mais on sent que la baisse du pouvoir d’achat impacte les clients. » 

Neticia Rouchouze a recueilli quelques appréhensions en début de salon en ce sens. « Mais quand on a fait le point avec les exposants dimanche, les inquiétudes s’étaient apaisées au fil du week-end. On se rend compte que pour l’alimentaire, les clients se laissent encore un peu de marge. » 


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Les nouveaux exposants ont d’ailleurs fait des retours très positifs, certains veulent revenir. « On verra avec d’autres aussi en fonction de la place, précise Neticia Rouchouze. Mais c’est sûr que ça fait plaisir ! » 

L’équipe organisationnelle pense déjà à la prochaine édition. « Bien sûr, il y a des petites choses à parfaire. On pense à varier les animations, en ajouter pour les enfants et les adultes… Mais il faut que l’on continue sur cette lancée ! » 

Alexandra Pacrot