Les défis des offices de tourisme

Comme tant d'autres secteurs, le tourisme subit de plein fouet les effets du confinement. « Pâques marque le début de notre saison, qui s'étire d'avril à fin septembre/début octobre », contextualise Raymonde Brette, présidente de l'office de tourisme (OT) de Roannais agglomération. Du côté de Saint-Etienne métropole, le printemps représente même « un pic d'activité, notamment pour le tourisme d'affaires », selon Robert Karulak, président de l'OT Saint-Etienne hors cadre. Semaine après semaine, ces structures renoncent à des événements et opérations parfois pensés de longue date. « On se doit d'anticiper et on essaie de reporter, encore faut-il que les intervenants et les salles soient disponibles », indique Mme Brette. « Tout ne pourra pas être décalé, à l'image des festivals, très saisonniers », complète M. Karulak. Ses services ont adapté un outil existant afin de fluidifier les reprogrammations et éviter, par exemple, la saturation des capacités hôtelières. Au quotidien, les OT et les collectivités dont ils dépendent épaulent leurs partenaires, acteurs de la culture et du tourisme. Propriétaire d'instal...
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