Viande bovine
L’indicateur de coût de production en hausse de 4,6 %

Face à la flambée des prix des matières premières, les indicateurs de coût de production de référence en viande bovine subissent une hausse de 4,6% au second semestre 2021 et de près de 10% sur un an.

L’indicateur de coût de production en hausse de 4,6 %
« L’indicateur de coût de production de référence en viande bovine, calculé selon la méthode validée par accord interprofessionnel, subit une hausse de 4,6 % lors du second semestre 2021 », indique la FNB.

La Fédération nationale bovine (FNB) annonçait, dans un communiqué le 16 février, que « l’indicateur de coût de production de référence en viande bovine, calculé selon la méthode validée par accord interprofessionnel, subit une hausse de 4,6 % lors du second semestre 2021 ». Celle-ci vient « tempérer », sinon gommer, une bonne partie de la hausse récente des cotations sur le marché de la viande bovine et « n’est donc, pas encore, synonyme d’amélioration de la rémunération » des producteurs.

Pour mémoire, les coûts de production doivent désormais être intégrés dans toute négociation entre les éleveurs (ou leurs organisations de producteurs) et leurs acheteurs, en application de la loi Egalim 2.

Selon l’association spécialisée de la FNSEA, il faut cependant voir dans la hausse de cet indicateur un « signal encourageant ». En effet, « si l’ensemble des acteurs de la filière viande bovine appliquent strictement la loi Egalim 2 », en utilisant un indicateur de coût de production « comme socle de toute négociation “amont”, la dynamique de prix observée devrait s’amplifier rapidement pour permettre, enfin, aux éleveurs d’obtenir des prix rémunérateurs ». Le communiqué précise que « ceci est d’autant plus attendu, alors que l’offre continue de diminuer sur le marché de la viande bovine et que la loi garantit aux acteurs de milieu de filière la capacité de répercuter les hausses de prix qu’ils concèdent à leurs fournisseurs, à travers le principe de “ non-négociabilité de la matière première agricole “ inscrite au Code du Commerce ».

Le président de la FNB, Bruno Dufayet, entend bien profiter du Salon de l’agriculture, véritable « coup de projecteur » sur l’agriculture, pour « s’assurer que chaque acteur de la filière concrétise ses engagements et applique strictement la loi ».

 

LGF