Souvent utilisée à tort dans les médias, l’image du geek s’est de plus en plus démocratisée au fil des années.
Dans l’opinion publique, les raccourcis étaient bien trop vite pris : le geek renvoyait à un jeune boutonneux, au teint livide, portant des lunettes à verres épais. Passant ses journées et nuits dans sa chambre, le regard fixé sur son écran, il n’avait et ne cherchait à avoir aucune vie sociale. Mais aujourd’hui, les temps ont bien changé et le geek n’a plus le sens péjoratif qu’il avait d’antan.
Initialement lancée en Espagne le 25 mai 2006, la journée mondiale des geeks – Geek Pride Day en anglais – est avant tout une journée informelle de commémoration. L’élément décisionnaire de cette date ? La première projection de Star Wars, le 25 mai 1977, premier opus d’une saga qui est devenue, au fil des années, un évènement filmographique incontournable dans la culture geek. Regroupant désormais un public aussi large que varié, animé par la passion commune de l’imaginaire, cette tendance est également une véritable ode aux répliques de films cultes, aux objets de collections. L’objectif de cette journée mondiale est finalement d’affirmer une identité qui s’est progressivement construite autour de références communes issues des livres, des films de science-fiction et de fantaisie, des jeux de société ou encore des jeux vidéo.
Et s’il est bien une tendance qui s’est grandement développée au cours de la dernière décennie, c’est l’augmentation du temps passé devant les écrans. Un élan décuplé depuis l’émergence des connexions illimitées au web ou des jeux vidéo sur consoles portables ou de salon. D’ailleurs, un sondage élaboré en 2021 a déterminé qu’un Français passerait en moyenne 56 heures par semaine devant les écrans, contre une quarantaine d’heures en 2018. De quoi s’interroger sur la manière de réduire plus ou moins drastiquement notre addiction aux écrans.
Et vous, combien de temps passez-vous devant les écrans par semaine, hors temps de travail ?
