Union charolais croissance
Des mâles charolais évalués mis en vente le 14 décembre

Le protocole d’évaluation des jeunes taureaux charolais de la station de l’UCC de Montrond-les-Bains s’est terminé cette semaine. Ceux retenus seront proposés à la vente aux enchères mercredi 14 décembre. Une date avancée d’un mois par rapport aux années précédentes.

Des mâles charolais évalués mis en vente le 14 décembre
Les mâles charolais sont entrés à la station d’évaluation de l’UCC à Montrond-les-Bains début août. Ceux sélectionnés seront présentés à la vente aux enchères du 14 décembre.

L’Union charolais croissance (UCC) regroupe plusieurs coopératives mettant des moyens en commun pour évaluer des mâles issus d’IA en vue de les proposer à la vente aux éleveurs. Plusieurs stations d’évaluation sont réparties dans l’est de la France, dont l’une dans la Loire, à Montrond-les-Bains. Les ventes aux enchères sont habituellement programmées en début d’année. Mais, le choix a été fait en 2022 d’avancer d’un mois la date de la vente de la station ligérienne. Elle se déroulera donc mercredi 14 décembre, à partir de 14 heures (sur le site de Coopel), en présentiel comme en distantiel. Les mâles seront aussi visibles lors de la journée portes ouvertes vendredi 9 décembre, dès 9 heures. Des vidéos de chaque mâle seront mises en ligne sur le site internet de Gènes diffusion (cliquer ici). Des photos et des commentaires seront à retrouver sur le site de l’UCC (www.charolaiscroissance.fr). Le catalogue de la vente sera édité début décembre (à consulter également en ligne).

Quel que soit le territoire, l’UCC rassemble trois partenaires : la coopérative qui commercialise les animaux, celle de mise en place et une coopérative d’alimentation du bétail. A chaque fois, les techniciens de ces structures travaillent ensemble. Dans la Loire, Coopel, Sicarev section Actis et Eurea (avec sa filiale Atrial) pilotent la station de Montrond-les-Bains. « C’est un avantage d’avoir un partenaire de l’amont de la filière viande et un de l’aval pour adapter la génétique des animaux en fonction des attentes de la filière, estime Thierry Frécon, président d’Actis. Les animaux sélectionnés dans le cadre de l’UCC suivent ces orientations. »

De bonnes garanties

Pour les deux responsables professionnels, les deux critères de sélection prioritaires sont le gène sans cornes et le vêlage facile. Parmi les taureaux qui seront mis en vente le 14 décembre, « on retrouvera des profils viande, des profils mixtes et certains de type plutôt élevage. Il y en aura pour tous les goûts », assurent-ils. Ils rappellent qu’en plus d’avoir été sélectionnés sur leur ascendance et testés en station sur leurs performances, ces mâles ont été génotypés et leur spermatogenèse a été contrôlée. Les garanties sanitaires (indemnes de maladies habituellement recherchées) constituent aussi un plus. « Ces reproducteurs apportent donc de bonnes garanties », confirment Thierry Frécon et Jean-Michel Saulnier. Et d’ajouter : « L’éleveur va acquérir un animal avec du potentiel génétique et cela devrait s’en ressentir sur ses produits, sur les performances techniques du troupeau et donc les résultats économiques. Un broutard qui reste moins longtemps dans une exploitation mais qui est vendu au même poids fait gagner de l’argent. C’est aussi la génétique des femelles de renouvellement, et donc du troupeau, qui est en jeu. »

Pour plus d’informations au sujet de l’UCC, mais surtout des animaux mis en vente le 14 décembre et de l’organisation de la vente aux enchères et de la journée portes ouvertes, contacter :

- Aurélien Gasdon : 06.88.67.39.29 ; a.gasdon@coopel.fr ;

- Bruno Elmanowsky : 06.09.82.85.46 ; bruno.elmanowsky@cecna.fr.

Aurélien Gasdon, Coopel, et Lucie Grolleau Frécon

Article complet à retrouver dans la version papier du journal du 25 novembre.