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Courses hippiques

Les entraîneurs font le dos rond

Les entraîneurs de chevaux continuent à travailler presque comme d'ordinaire. Malgré un quotidien perturbé par l'absence de courses et de visibilité.
Les entraîneurs font le dos rond

Confinement ou pas, le quotidien n'a pas vraiment changé à Saint-Laurent-la-Conche. A part l'absence de loisirs et les interdictions de sortie, Thomas Lemoine dépeint des journées assez similaires : « Je ne suis pas très impacté jusqu'à présent, mais je ne suis pas l'entraîneur le plus représentatif. Je m'occupe majoritairement de jeunes chevaux, qui doivent travailler tous les jours et apprendre les choses jusqu'à les avoir intégrées. C'est différent avec les chevaux de course. » C'est justement la spécialité de Bertrand Ruet, basé à Feurs. Chez lui aussi, les semaines restent studieuses. « On use les fers, confirme-t-il. Je fais autant de séances que d'ordinaire, certes moins poussées. Si on arrêtait complètement l'entraînement, il serait ensuite trop long de remettre les chevaux à niveau. » Pour lui, l'absence de compétition est un sérieux problème. Entre mars et septembre/octobre, elle représente effectivement les 3/4 de son chiffre d'affaires, même s'il a « la chance d'avoir quelques chevaux en pension » parmi la quinzaine dont il s'occupe. Une perte conséquente qui vient s'ajouter à un contexte délicat : ...

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