Coopel
« Continuons à faire preuve de modernité, cultivons notre esprit coopératif »

L’assemblée générale de Coopel, vendredi 16 décembre, était teintée à la fois d’inquiétude et d’espoir, mais aussi d’émotion. Inquiétude en raison du contexte. Optimisme puisque Coopel est fondé sur un modèle coopératif. Et enfin émotion avec la fin de la présidence de Joseph Arnaud.

« Continuons à faire preuve de modernité, cultivons notre esprit coopératif »
De gauche à droite : Claude Grenier, directeur de Gènes diffusion ; Guy Pegoud, directeur de Coopel ; Joseph Arnaud, président de Coopel ; Raymond Vial, président de la Chambre d’agriculture de la Loire.

Le président de Coopel, Joseph Arnaud, abordait inévitablement, au début du rapport d’orientation du conseil d’administration, la « crise profonde et persistante sans précédent, amplifiée par les nombreux et divers aléas climatiques récurrents ». Alors qu’il avait annoncé que l’assemblée générale de vendredi dernier serait sa dernière comme président, il voulait néanmoins se projeter sur l’avenir de la structure. « Ne nous laissons pas envahir par le pessimisme ambiant, inutile et déstabilisant, qui perturberait nos réflexions, nos ambitions et pourrait nous pousser à prendre des décisions contraires à toutes logiques techniques et de résilience. Quelles que soient les circonstances, nous devons nous engager dans une démarche pérenne, positive et responsable, garder confiance dans notre capacité d’adaptation et poursuivre notre volonté de progrès. » Et de poursuivre : « Continuons à faire preuve de modernité, cultivons notre esprit coopératif, basé sur la proximité, la performance, le dynamisme et la confiance. »

Proximité

« Notre coopérative a la parfaite connaissance des spécificités locales, affirmait Joseph Arnaud. Aujourd’hui, nous valorisons ce potentiel de proximité quotidienne pour jouer un rôle moteur dans l’animation des territoires et le développement de solutions adaptées aux besoins de chacun. »

Dynamisme

« Nous restons en veille permanente vis-à-vis de l’évolution des techniques et des biotechnologies, poursuivait Joseph Arnaud dans le rapport d’orientation. Dans ce contexte mouvementé, où le changement est source d’inquiétudes, restons clairvoyants et optimistes pour accompagner des adaptations perpétuelles. » Et d’ajouter : « Notre culture d’entreprise est basée sur le capital humain et l’expertise technique. Des moyens importants ont été déployés par la coopérative : organisation des groupes, formation de techniciens spécialisés, acquisition de matériels et logiciels à haute performance pour apporter des réponses professionnelles aux besoins complexes et divers des éleveurs dans les domaines de la reproduction et de l’amélioration génétique. »

Performance

Ces deux domaines d’activité représentent respectivement 54% et 43% pour Coopel. L’approvisionnement compte pour 3%. « Notre vocation n’est pas la maximisation des profits, mais bien de fournir à nos adhérents des produits, des services et des compétences » dans ces deux domaines « qui participent au développement et la performance de la filière élevage », commentait le président.

Confiance

Pour lui, la confiance est « le fruit d’une relation étroite et complémentaire, fondée sur des valeurs de mutualisme et de transparence entre des hommes et des femmes passionnés d’élevage et de progrès. »

L’esprit coopératif se traduit de diverses manières au sein de Coopel : plan de fidélité Filao, remise aux éleveurs, escompte et Genélite (aide aux éleveurs à démultiplier de bonnes souches d’animaux). Au total, ce sont 7% du chiffre d’affaires de l’exercice écoulé qui sont revenus aux adhérents. Malgré un contexte d’augmentation des charges, « une gestion rigoureuse et précise, avec des indicateurs pertinents, nous a permis d’afficher des résultats positifs et d’anticiper un retour aux adhérents sous forme d’une remise dès le mois de juin 2022 pour soutenir au mieux les éleveurs pendant ces périodes tourmentées ».

Lucie Grolleau Frécon

La totalité de l'article est à découvrir dans le journal du 23 décembre.