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Former pour recruter : l’apprentissage au cœur des préoccupations d’AgriEmploi 42

Formation / Face à l’ampleur des départs en retraite des agriculteurs et au développement du salariat, l’apprentissage s’impose comme une solution clé pour transmettre le métier et sécuriser l’avenir des fermes. Lors de son assemblée générale, AgriEmploi 42 a rappelé les règles, les aides et les bonnes pratiques pour accueillir un jeune dans de bonnes conditions.

Par Alexandra Blanchard-Pacrot 
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©AdobeStock
Si l’apprenti a un coût pour l’entreprise, des aides sont disponibles.

Un point a largement mis tout le monde d’accord : accueillir un apprenti ne s’improvise pas. Et avant même de parler compétences ou savoir-être du jeune, encore faut-il maîtriser le cadre réglementaire. «  Beaucoup d’idées reçues circulent, mais l’apprentissage reste l’un des meilleurs leviers pour transmettre nos métiers », rappellent l’équipe administratrice d’AgriEmploi, Julie Bonneviale et Audrey Riocreux. D’abord sur les âges : entre 16 et 29 ans dans la plupart des cas, avec des exceptions possibles jusqu’à 35  ans. Pour les plus jeunes, deux dérogations existent, notamment pour ceux qui terminent le collège et souhaitent intégrer rapidement un CFA ou un lycée professionnel. «  Là aussi, précise AgriEmploi, le rôle de l’exploitant est de vérifier que le projet est cohérent.  »Autre point essentiel : le contrat. Contrairement à un CDI classique, le contrat d’apprentissage est tripartite, engageant l’employeur, l’apprenti et le centre de formation. Chacun a un rôle clair et défini. L’exploitant s’engage à former, encadrer et suivre le jeune ; l’apprenti doit s’impliquer dans les apprentissages professionnels et scolaires ; l’établissement scolaire assure la formati...

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