Des besoins encore élevés

Le conseil de la semaine : La semaine dernière, aucune précipitation significative n’a été observée dans la plaine contrairement dans les monts. Certains secteurs du Forez et le nord des monts du Lyonnais ont reçu localement jusqu’à 40 - 50 mm de précipitations. 

L’évapotranspiration (ETP) a été inférieure aux normales de saison : 4,4 mm/jour en moyenne, contre 5,5 mm/j. Les conditions de la semaine à venir devraient être similaires à la semaine précédente, ce qui prolonge la durée des stades culturaux. De nombreuses cultures ont toujours des besoins d’irrigation forts et il est donc recommandé de la maintenir en adaptant les doses pour ne pas dépasser les limites de capacité des sols. 

Actuellement, les parcelles de maïs les plus avancées ont passé la floraison femelle. Elles restent dans un stade de forte sensibilité au stress hydrique. Il est possible de déjà repérer la date de diminution des besoins en observant l’humidité des grains (en écraser quelques uns, sur plusieurs épis à la main. S’ils sont laiteux, maintenir une irrigation à celle appliquée durant le stade laiteux ; une fois devenu pâteux, diminuer la dose de 20 %) ou en anticipant le Stade limite d’avortement des grains qui survient trois semaines après la floraison femelle : il faut l’identifier dès à présent pour savoir quand la culture deviendra moins sensible au stress hydrique (comme dans la méthode précédente, cela correspond à une diminution des besoins d’environ 20%). Pour les parcelles entre floraison mâle et femelle, l’irrigation est à son pic. Pour les parcelles n’ayant pas encore atteint la floraison mâle, la culture n’a pas encore atteint son stade de sensibilité maximale au stress hydrique. Veiller à composer l’irrigation en fonction de la disponibilité des ressources en eau afin de pouvoir maintenir la culture jusqu’au bout de la saison. 

Le début de la floraison des sojas est un stade facile à identifier, qui marque le début d’une forte période de consommation de la culture. Il faut veiller à suivre attentivement leur développement pour repérer l’apparition des premières gousses. Quand elles atteignent une longueur d’environ 5 mm, c’est la période de plus forte demande en eau, car c’est à ce stade que se forment les grains. En cas de ressource limitante, il est préférable de concentrer l’irrigation durant cette période.

Pour le tournesol, il faut essayer d’encadrer la floraison afin de ne pas déranger les pollinisateurs (un tour d’eau juste avant et un en fin de floraison si possible). Lorsque le dos du capitule vire au jaune citron, l’irrigation ne sera plus valorisée par le tournesol.

Les précipitations (relevées en mm) durant la semaine du 21 au 27 juillet sont les suivantes (source Weenat) :

- Savigneux : 10,4 mm ;

- Boën : 3,4 mm ;

- Neulise : 4,8 mm ;

- Feurs : 6,7 mm ;

- Sury-le-Comtal : 10,0 mm ;

- Lézigneux : 18,8 mm ;

- Panissières : 12,7 mm ;

- Maringes :9,1 mm ;

- Grammond : 5,7 mm.

ETP cumulée de la semaine du du 21 au 27 juillet a été de 30,8 mm (source Météo France, station d’Andrézieux-Bouthéon) : 5,0 mm le 21 juillet ; 4,9 mm le 22 juillet ; 4,0 mm le 23 juillet ; 4,3 mm le 24 juillet ; 4,2 mm le 25 juillet ; 4,0 mm le 26 juillet ; 4,4 le 27 juillet. 

Les besoins en eau des cultures (en mm) pour la semaine en cours sont présentés dans le tableau ci-contre.