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Troupeaux allaitants

Des broutards qui pèsent… et qui rapportent

L’alourdissement maîtrisé des broutards constitue un levier de rentabilité majeur pour l’atelier viande des éleveurs, à condition de sécuriser la trésorerie, la conduite technique (alimentation, sanitaire) et les débouchés.

Par Lucie Grolleau-Frécon
Des broutards qui pèsent… et qui rapportent
450 kg est le poids vif des broutards à ne pas dépasser pour la vente afin de garder une marge confortable et d’éviter les mauvaises surprises. Crédit : LGF

La présentation de Stéphane Brisson, responsable de l’équipe élevage de la Chambre d’agriculture de la Loire lors de l’assemblée générale d’Elvea Rhône-Alpes fin septembre, a permis de rappeler une évidence : pour qu’un broutard rapporte, il faut qu’il pèse, mais pas uniquement. Derrière le poids, la gestion technique, économique et sanitaire conditionne la marge finale. Assurer un volume de production Le potentiel de production de broutards dépend du nombre de veaux nés. Une reproduction maîtrisée signifie avoir un veau par vache et par an. Dans la Loire, en élevages allaitants, les naissances sont les plus nombreuses en septembre. Viennent ensuite les mois d’octobre puis d’août. « Elles sont de plus en plus fréquentes en août », signalait Stéphane Brisson. La période de vente des broutards dépend du mois de...

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