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Elevage ovin

Des taux de fertilité médiocres pour les agnelles en lutte naturelle de printemps

Dans le cadre de la Reconquête ovine, l'équipe Réseau de références Auvergne, Loire et Rhône propose d'aborder régulièrement des points techniques concernant l'élevage ovin. Cette semaine, zoom sur la fertilité des agnelles.
Des taux de fertilité médiocres pour les agnelles en lutte naturelle de printemps

Quelle que soit leur race, les agnelles de renouvellement affichent des taux de fertilité médiocres pour des luttes naturelles de printemps. En effet, même si elles sont suffisamment développées (au moins les deux tiers du poids adulte, soit 47 kg minimum pour un poids adulte de 70 kg), elles répondent très mal à l'effet mâle, contrairement aux brebis adultes des races dites "désaisonnées", c'est-à-dire les races rustiques et prolifiques, auxquelles il faut ajouter l'Ile de France, le Berrichon du Cher et la Charmoise. Les taux de fertlité sont ainsi très variables d'une année sur l'autre, avec une moyenne de l'ordre de 40% (source : Ciirpo) et de longues durées de lutte (plus de deux mois), ce qui ne milite pas pour une simplification du travail. L'éponge : une assurance fertilité Le recours à la synchronisation des chaleurs reste une valeur sûre avec un taux de fertilité en moyenne supérieur et régulier de l'ordre de 70%. Afin de ne pas induire un taux de prolificité trop élevé pour ces jeunes femelles, il est conseillé des doses de PMSG de 300 UI pour les types prolifiques et rustiques et de 400 UI pour les types bouchers. Enfin,...

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