Écrire un premier roman, c'est toute une histoire

Nicole Verney-Carron a toujours voulu être écrivain. Biberonnée aux œuvres complètes que collectionnait son père, elle s'est finalement autorisée le passage à la fiction une fois achevée sa carrière d'enseignant-chercheur. Elle n'avait toutefois pas attendu l'heure de la retraite pour se mettre au clavier. Avant Le Secret d'Adélaïde, fruit de trois ans de travail, elle avait effectivement rédigé une thèse et diverses publications dites scientifiques, une tâche pas si différente à ses yeux : « L'Histoire est déjà une mise en intrigue et en narration, finalement assez proche du roman, si ce n'est que l'on n'invente pas. » Comme Nicole, ils sont nombreux à caresser le rêve de signer un roman à leur nom. Tandis que le marché du livre vacille (lire l'encadré), l'écriture conserve un attrait. Lors de la rentrée littéraire de septembre, on dénombrait ainsi 94 premiers romans, « du jamais vu depuis dix ans »,
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