Dans un scrutin marqué par une très forte abstention au plan national (53,77 %), chaque voix comptait pour les candidats présents au second tour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les candidats agriculteurs ou proches de l’agriculture ont connu des sorts bien différents. Analyse des résultats.

Les Français ont voté pour désigner les 577 députés qui siégeront pour cinq ans à l’Assemblée nationale. Dimanche 19 juin, à l’issue du second tour, Les Républicains deviennent majoritaires dans la Loire et La République en marche ne conserve pas ses quatre circonscriptions ligériennes.

Un peu moins de deux mois après la réélection d’Emmanuel Macron, le premier tour des élections législatives a eu lieu ce dimanche 12 juin. Dans la Loire, les électeurs ont placé en tête Nupes, Ensemble ! ou Les Républicains dans les différentes les circonscriptions.

Dimanches 12 et 19 juin, les Français sont une nouvelle fois appelés aux urnes pour élire leurs députés, un par circonscription. La Loire en compte six. En amont de ce scrutin, les responsables de la FDSEA et de Jeunes agriculteurs tenaient à rencontrer les représentants des mouvements politiques pour échanger sur leur programme agricole. Le rendez-vous avait été fixé au 3 juin. Tour d'horizon.

Vous retrouverez ici la liste des différents candidats aux élections législatives en fonction des six différentes circonscriptions de la Loire.

Ils étaient quatre à représenter le parti Rassemblement national (RN) lors de cette journée : Hervé Breuil (candidat sur la 2e circonscription) ; Tom Rieu (suppléant sur la 1re circonscription) ; Anthony Gibert (4e circonscription) et Grégoire Granger (6e circonscription). Avec trois préoccupations au centre de leur programme agricole : renouvellement des générations, rémunération des agriculteurs et conservation des terres agricoles.

Non prévu initialement dans cette journée de présentation politique et d’échanges, le candidat sans étiquette Éric Le Jaouen a insisté pour pouvoir s’exprimer. L’entrepreneur souhaitait aborder ses convictions, notamment sur la question de la souveraineté alimentaire et de l’accès au bien manger français.

Dernier candidat de la matinée à s’exprimer, Vincent Bony représentait la coalition de gauche lors de la journée dédiée aux élections législatives, alors qu’il n’avait pas prévu d’être candidat. Son engagement est avant tout celui de « travailler ensemble », avec les différents organismes, pour faire avancer les choses et remettre le monde agricole au cœur des préoccupations.

Quatre candidats représentaient le mouvement politique Les républicains. Tous s’accordent à dire qu’un travail de fond est à mener pour que l’agriculture retrouve sa place en France.

La majorité en place à l’Assemblée nationale avait répondu favorablement à l’invitation de la FDSEA et de JA Loire avec la présence de deux candidats, qui avaient été élus comme députés en 2017. La maîtrise des sujets agricoles a permis d’échanger dans le détail sur certains dossiers.