Enrubannage : des indicateurs pour le réussir et le valoriser

La maîtrise des coûts de l'alimentation hivernale passe par la distribution d'un fourrage de qualité. Dans le cas de rations d'engraissement, ces fourrages seront à privilégier. Dès la fauche d'un fourrage, on ne fait que perdre de la matière et de la valeur alimentaire. Ces phénomènes seront variables selon les pratiques. Si un fourrage récolté dans de bonnes conditions est souvent le critère retenu pour juger de sa qualité, ceci n'est pas suffisant. La période de fauche est prépondérante pour garantir de bonnes valeurs. Avoir de bons indicateurs pour déclencher les interventions est indispensable à la réussite des fourrages. La somme de températures sert à piloter les récoltes. Chaque jour, on fait la somme des températures minimum et maximum obtenues sur 24 heures (données Météo France ou mesurées sur son propre thermomètre) et on la divise par deux pour obtenir la moyenne. Si le résultat est positif, il est retenu ; s'il est négatif, on retient 0. Quand cette moyenne dépasse 18°, alors on retient 18°, considérant qu'au-delà il n'y a plus d'effet positif sur la flore. Pour l'apport d'azote, le calcul se fait depuis le 1er janvier. Pour le reste des in...
La suite est réservée à nos abonnés.