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Sanitaire

Eradiquer l'IBR collectivement

David Duperray, président du GDS (Groupement de défense sanitaire) de la Loire, s'exprime sur les mesures qui se mettent en place suite à l'arrêté national visant l'éradication de l'IBR.
Eradiquer l'IBR collectivement

Pourquoi l'arrêté a-t-il été pris cette année ? David Duperray, président du GDS Loire : « Cette décision est nationale. Ces dernières années, un travail a déjà été effectué pour qualifier les cheptels. Des régions sont plus avancées que d'autres. L'arrêté a été pris cette année car le système de qualification des cheptels ne sera plus reconnu par l'Union européenne. Il fallait donc passer ce cap pour que la qualification soit validée. De plus, dans la Loire, comme dans de nombreux départements, l'IBR coûte 600 000 euros chaque année, et 42 millions d'euros au niveau national. Il était également logique que des décisions soient prises pour faire des économies. Il faut savoir que si le pourcentage de cheptels qualifiés augmente dans la Loire, la prophylaxie pourra se faire sur moins d'animaux et sera donc moins coûteuse pour les élevages qualifiés. Nous ne voudrions pas qu'à cause d'une petite proportion de cheptels non qualifiés la prophylaxie reste coûteuse. Les enjeux de cette démarche nationale concernent aussi bien évidemment les exportations d'animaux. Beaucoup de pays européens sont en train de devenir indemnes d'IBR dans l'objectif d'exporter...

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