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Elevage caprin

Faire autrement pour produire autant sans dépenser plus

La Chambre d’agriculture de la Loire dispense des recommandations pour pallier à la sécheresse en production caprine : évaluation des besoins en fourrages, achats d’aliments, préconisations.
Faire autrement pour produire autant sans dépenser plus

Dans un premier temps, il faut définir les besoins en fourrages de l’exploitation. Les références d'ingestion par production et catégorie d’animaux, sont données dans le tableau ci-contre (source Chambre d’agriculture de l’Indre). En élevage caprin, la quantité de fourrages consommée dépend du système alimentaire et de la capacité d'ingestion des animaux, qui elle-même varie en fonction de nombreux facteurs (gabarit, production laitière, stade physiologique, quantité de concentrés, type de fourrage, etc.). Dans un soucis de simplification, on distinguera les besoins en fourrages des chèvres laitières en fonction du stade physiologique, du niveau de production moyen du troupeau, de la part de fourrage dans la ration. Le besoin annuel des chèvres est de l'ordre d'une tonne de matière sèche et par an par chèvre et sa suite. Le refus peut être compris entre 15 et 25%. Les quantités indiquées ci-contre pour les chèvres tiennent compte d'un taux de refus de 15%. Pour les boucs (100 kg), les besoins en fourrages grossiers sont de 2,2 kg MS/jour/bouc. Pour les chevrettes âgées de 2 à 5 mois, les besoins sont de 0,7 kg MS/jour/chevrette et de 0,8 kg MS/jour/chevrette de 5 à 2 mois ava...

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