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Formation

Faire des économies en valorisant mieux les effluents d'élevage

Dans un contexte de crise économique, qui pousse à optimiser au maximum les pratiques, et à moins d'un mois de la COP21, les agriculteurs qui le souhaitent peuvent engager une réflexion concrète pour réduire leurs charges et leur impact sur le climat en suivant une formation organisée par la Chambre d’agriculture de la Loire.
Faire des économies en valorisant mieux les effluents d'élevage

La fertilisation équilibrée consiste à déterminer la dose optimale d’éléments fertilisants à fournir à une culture. Elle permet de réduire l’impact économique lié à l’achat d’engrais, de limiter les pertes vers l’environnement, qui représentent en moyenne aujourd’hui plus d’un quart de la fertilisation azotée minérale et organique. En pratique, on effectue la balance entre les besoins de la culture, en fonction du rendement réaliste visé, et les fournitures identifiées. Cela dépend de plusieurs paramètres : type de culture, objectif de rendement pour chaque parcelle, choix de gestion à l’échelle du système de culture et des conditions pédoclimatiques locales. Il faut savoir que 2,1 millions de tonnes d’azote minéral sont utilisées en France, soit 140 kg N/ha en moyenne (2011) ; que 70 % des cultures ne reçoivent que de l’engrais minéral ; que le surplus azoté en 2010 représente 28 % de la fertilisation azotée totale, soit 30 kg N/ha, avec de fortes variations spatiales ; que seulement 50 % des surfaces fertilisées ont un bilan prévisionnel, et 8% sont gérées avec des outils de pilotage dynamique (2011). A la question « Ça vaut le coût ? », voici quelques élément...

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