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Bilan

Fruits à noyau : une campagne 2025 contrastée

La campagne 2025 des fruits à noyau présente un pré-bilan en demi-teinte. Si les pêches et nectarines ont bénéficié d’une dynamique de marché plutôt favorable, l’abricot reste marqué par ses difficultés structurelles. En Rhône-Alpes, le cas de la cerise illustre aussi la fragilité de certaines productions face aux aléas climatiques.

Par Charlotte Bayon
Fruits à noyau : une campagne 2025 contrastée
l'abricot a retrouvé des lettres de noblesse auprès des distributeurs et des consommateurs par sa qualité et les volumes produits. AdobeStock

« Pour l’abricot, nous ne pouvons pas dire que c’est une bonne campagne, ni une mauvaise », résume Raphaël Martinez, directeur de l’AOP pêches et abricots de France. Après un mois de juin prometteur (peu de concurrence espagnole et des fruits de bonne qualité gustative), le marché s’est saturé dès la fin du mois. « Les variétés majeures, comme kioto ou bergeron, concentrent trop de volumes en quelques semaines. Même avec nos opérations en magasin, les prix se sont dégradés », explique-t-il. En Auvergne-Rhône-Alpes, cœur historique du bergeron, les producteurs ont été les plus touchés. « Ceux qui ont diversifié leurs variétés ont mieux résisté. Mais pour les exploitants centrés sur le bergeron, la rentabilité est compliquée cette année », constate le spécialiste. Cependant, l'abricot a retrouvé des lettres de noblesse auprès des distributeurs et des consommateurs par sa...

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