Grivette : la demande d'agnelles ne désenfle pas

Le lancement du schéma de sélection avec croisement à double étage au début des années 1990 avait donné lieu à débats. « Certains y étaient opposés et craignaient la mort de la race », se souvient Michel Pocachard, technicien de la section grivette de Rom (Races ovines des massifs) sélection. Mais rapidement, la vente d'agnelles a explosé pour se stabiliser autour de 1 800 par an. 30 ans plus tard, les craintes sont donc complètement dissipées. « Et sans ce programme de sélection, la grivette aurait peut-être disparu », estime même le technicien.La section avait choisi de réunir sélectionneurs et acheteurs à Saint-Denis-de-Cabanne aux confins de la Loire et de la Saône-et-Loire. Après avoir décliné des résultats techniques plus que prometteurs du Gaec Delangle, Michel Pocachard est revenu plus largement sur la situation de la race et de son schéma de sélection. La prolificité de la race est connue et reconnue mais : « On a beaucoup de triple et de quadruple, ce n'est pas ce que l'on recherche. Au-delà de trois, cela devient un inconvénient. La grivette a un gène d'hyperprolificité, on ne veut pas l'éradiquer mais le limiter. Un trava...
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