Accès au contenu
Sanitaire

IBR : en route vers l'éradication

La Rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) fait l'objet d'un nouvel arrêté ministériel applicable depuis le 1er octobre 2016. Les principales modalités sont résumées dans le tableau ci-contre. Les objectifs sont clairs : l'éradication de l'IBR pour faciliter les mouvements d'animaux, l'export et diminuer les coûts.
IBR : en route vers l'éradication

Le principal enjeu de la démarche pour éradiquer l'IBR est d'obtenir une reconnaissance européenne du statut IBR de la France afin de continuer à exporter des bovins sans difficultés, en Europe et vers les pays tiers. Avec un coût estimé à plus de 600 000€/an uniquement pour le département de la Loire, d'importantes économies sont envisageables. Il faut savoir que les départements en zone épidémiologiquement favorable (ZEF, départements avec moins de 1 % de cheptels non qualifiés en IBR et moins de 0,2 % de cheptels qui deviennent non qualifiés chaque année) ont une forte diminution des mesures de prophylaxie (dépistage sur 20 % des bovins de plus de 24 mois). Dans le département de la Loire, 77% des cheptels sont aujourd'hui qualifiés indemnes d'IBR. Cette situation évolue très rapidement : il reste un peu plus de 2 000 bovins positifs en IBR dans 240 cheptels (contre plus de 3 000 il y a un an). Leur seule destination sera l'abattoir ou les cheptels d'engraissement cartes jaunes en bâtiment fermé.   L'enjeu de la démarche est de taille pour la filière, mais il reste atteignable si tous les acteurs s'engagent ensemble vers l'éradication....

La suite est réservée à nos abonnés.