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Alimentation

L’Anses sonne l’alarme sur la sédentarité, le sel et les fibres

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail) a publié les résultats d’Inca 3, sa troisième étude sur les consommations et habitudes alimentaires de la population française. Trop de sel, pas assez de fibres, une activité physique insuffisante et des pratiques à risques en ressortent, ce qui devrait faire évoluer les recommandations.
L’Anses sonne l’alarme sur la sédentarité, le sel et les fibres

« Les études Inca permettent de constituer une base de données à partir d'un échantillon représentatif de la population vivant en France de 5 800 individus de la naissance à 79 ans », explique Carine Dubuisson, adjointe unité méthodologie et études. « L'enquête que l'on met aujourd'hui sur la table a vocation à être utilisée très rapidement par les pouvoirs publics », déclare concrètement Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques. Premier constat : « Il y a une persistance des disparités », affirme Carine Dubuisson. Ainsi, « les femmes privilégient dans leur alimentation les yaourts et fromages blancs, compotes et fruits au sirop... » et ont « une meilleure connaissance des repères alimentaires », tandis que les hommes consomment plus régulièrement des produits céréaliers raffinés, fromages et entremets et adoptent généralement « un comportement plus actif ».   Le second facteur de disparités, c'est l'âge. Dans cette perspective, « les 65-79 ans consomment davantage de fruits et légumes et d'aliments faits maison », contrairement aux 18-44 ans qui préfèrent les sandwiches, pizzas et au...

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