L'Ardab veut une bio plus cohérente

« Le label bio n'est pas assez exigeant », « le bio a été récupéré par la finance », « la grande distribution tire les prix de la bio vers le bas », « le suremballage des produits bios est une hérésie », « à quand l'huile de palme bio ? », etc. Aujourd'hui, les commentaires sur l'agriculture bio sont loin d'être béats d'admiration. Les consommateurs attendent plus de cohérence et plus de lisibilité sur les pratiques. Et l'Ardab entend bien y répondre : « On veut réaffirmer notre place, nos valeurs : aller vers une agriculture biologique plus exigeante, renforcer notre autonomie pour faire face au réchauffement climatique », annonce la présidente, Véronique Aymard, maraichère à Chaussan (Rhône). Le label « bio français équitable » en test Chargé de mission du réseau national, Nicolas Delorme a rappelé que la volonté de la Fnab (Fédération nationale des agriculteurs biologiques) était de rester un réseau paysan mais que la SAU 100 % bio n'était plus le projet politique in fine. « C'est pourquoi il faut construire un nouveau projet sur 10 ans », enchaine-t-il. Un projet Bio + qui pourrait associer les notions « équitable...
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