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Syndicalisme

« L'élevage ne doit pas pâtir de l'instabilité de la France »

À la veille de l'ouverture du Sommet de l'élevage, à Clermont-Ferrand, la FRSEA et JA Auvergne Rhône-Alpes, la Copamac Sidam et le Berceau des races à viande du grand Massif central pointent quatre sujets majeurs sur lesquels des réponses des pouvoirs publics sont attendues.

Par Sophie Chatenet
« L'élevage ne doit pas pâtir de l'instabilité de la France »
L’an passé, Michel Barnier, Premier ministre, s’était déplacé au Sommet de l’élevage. Il était accompagné d’Annie Genevard, ministre de l’Agriculture démissionnaire à l’heure d’écrire cet article. Qu'elle occupe toujours cette fonction la semaine prochaine ou non, les responsables professionnels attendent des prises de position sur des sujets cruciaux. Crédit : Apasec

Qu'Annie Genevard soit toujours à la tête du ministère de l'Agriculture la semaine prochaine ou non, les responsables professionnels martèlent leur message : il leur faut des réponses et des prises de position fermes de la France sur des sujets aussi cruciaux que le Mercosur. « L'instabilité que traverse notre pays nous inquiète car la voix de la France porte moins à Bruxelles », souligne Christian Bajard, coordinateur du Berceau des races à viande du grand Massif central.  Le « non au Mercosur » sera donc le fil rouge de l'édition 2025 du Sommet de l'élevage : « On est capable de produire de la viande chez nous, sous réserve de donner du revenu aux éleveurs, qu'ils puissent produire dans des conditions normales sans les confronter à une concurrence déloyale avec des traités de libre-échange dévastateurs comme celui du Mercosur. Une centaine de milliers de tonnes sont en jeu, contrairement à ce qu'a affirmé le président Macron, ce n'est pas du tout anodin sur le march&e...

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