Accès au contenu
OCDE

La consommation de produits animaux va progresser au niveau mondial

Selon les perspectives agricoles de la FAO et de l’OCDE pour la prochaine décennie, l’élévation du niveau de vie devrait faire croître la consommation de produits animaux et tirer la production de viande, de produits laitiers et d’œufs.


 

Par Actuagri 
La consommation de produits animaux va progresser au niveau mondial
Lélévation du niveau de vie devrait faire croître la consommation de produits animaux au niveau mondial, selon le dernier rapport de la FAO et de l'OCDE.

Pour satisfaire une demande en pleine expansion, la production agricole, halieutique et aquacole mondiale devrait augmenter de 14 %, à prix constant, au cours de la prochaine décennie, selon le rapport sur les « Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2025-2034 » publié en juillet dernier.

D’après le rapport des deux organisations internationales, les pays à revenu intermédiaire (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Maroc, Nigéria, etc.) demeureront « sans doute » les principaux moteurs de la croissance agricole mondiale tandis que la hausse de la production agricole découlera principalement des gains de productivité, « même si les superficies cultivées et les effectifs d’animaux devraient augmenter eux aussi ».

Les améliorations de la productivité auront pour effet d’exercer une pression à la baisse sur les prix réels des produits agricoles.  

Selon le rapport, 22 % de toutes les calories traverseront en 2034 les frontières internationales avant la consommation finale.

+ 16,6 %
Augmentation de la production mondiale de viande, de produits laitiers et d’œufs dans les 10 ans

La tendance dominante mise en évidence par l’étude est la progression de la consommation d’aliments d’origine animale. « L’élévation du niveau de vie, en particulier dans les pays à revenu intermédiaire, devrait faire croître de 6 %, sur la prochaine décennie, l’apport quotidien par habitant de calories issues de la viande, des produits laitiers, du poisson ou d’autres produits d’origine animale », écrivent les experts.

L’augmentation devrait être particulièrement forte dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (notamment situés en Afrique), puisque l’apport quotidien de produits animaux, halieutiques et aquacoles par personne devrait y progresser d’environ 25 %, en moyenne. La FAO y voit « une bonne nouvelle » sur le plan nutritionnel puisque ces pays « devraient franchir ainsi le seuil des 300 kcal/jour issues d’aliments d’origine animale riches en nutriments » fixé par la FAO dans ses recommandations.

En conséquence, les effectifs mondiaux de bovins, d’ovins, de porcins et de volaille devraient s’accroître de 7 %, tandis que la production de viande, de produits laitiers et d’œufs augmentera de 16,6 %, signe de gains de productivité des cheptels.