La pisciculture, une économie trop méconnue dans la Loire
Historiquement, la Loire est un territoire d’étangs. Sa production piscicole remonte au Moyen Âge. Aujourd’hui, cette économie persiste malgré d’importantes difficultés liées à la prédation aviaire, les sécheresses et des réglementations qui compliquent la gestion de la ressource. Explication.

1 400 hectares d’eau, 400 étangs et 800 ans d’existence. Les étangs du Forez sont vieux et la pisciculture y est une économie importante depuis des siècles. Dans la plaine, on en distingue trois plaques : Feurs-Valeille, Arthun et Mornand. La plupart des points d’eau sont privés, certains appartiennent à la Fondation nationale pour la protection des habitats de la faune sauvage, d’autres sont communaux ou départementaux (comme l’étang David à Saint-Just-Saint-Rambert). Le grand cormoran, vrai fléau La plaine du Forez est la deuxième région de France en termes d’étangs. Pourtant, ils sont menacés. « C’est un secteur qui souffre beaucoup du changement climatique et des prédateurs aviaires », détaille Daniel Fréchet, conseiller départemental. Le président du Syndicat agricole des propriétaires et exploitants d'étangs du Forez et du Roannais (Sapeef), Guy Julien-Laferrière abonde : « Le grand cormoran dévore 80 % de nos productions, le...
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