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Espèce invasive

Le ragondin pourrait regagner du terrain

Les membres responsables du groupement de lutte contre le ragondin sont inquiets quant à la possibilité de poursuivre les piégeages de façon efficace, par manque de moyens suffisants. Ils souhaitent interpeller les mairies et les élus.
Le ragondin pourrait regagner du terrain

Un groupement de lutte, au niveau départemental, vu le jour dans les années 1970 par Jean François Denis, qui était maire de Civens et membre de la Chambre d'agriculture de la Loire. Au départ, il a été créé pour lutter contre le rat musqué, dans la plaine de Roanne et la plaine du Forez. Il s'est ensuite élargi au ragondin, suite à sa prolifération massive. Le groupement est composé de différents représentants : agriculteurs, chasseurs, pêcheurs, propriétaires d'étangs et communes du département. Jean Paul Metton et Bernard Vernay représentent les agriculteurs. Ils sont convaincus que la stratégie de lutte est nécessaire mais s'interrogent sur la pérennité de ce type d'action. Suite à l'interdiction du poison, en 2004, la principale méthode de lutte est le piégeage : « Ce sont uniquement des piégeurs bénévoles. Ils sont indemnisés : 3 euros par queue de rat musqué, 4,60 euros par queue de ragondin. »   Régis Duperron est le technicien de la Fédération départementale des Chasseurs de la Loire en charge de la formation des piégeurs et de la répartition des bénévoles sur les différents secteurs touchés : « En dix ans, le nombre de ragondins et de rats...

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