Accès au contenu
Alimentation

Les brebis de réforme ne sont pas prioritaires cet hiver

L'engraissement des brebis de réforme n'est pas prioritaire sur l'exploitation et cette technique ne se justifie que si les stocks sont supérieurs aux besoins des brebis qui produisent des agneaux.
Les brebis de réforme ne sont pas prioritaires cet hiver

Les stocks de fourrages et de céréales sont déjà bien entamés après un été et un automne 2016 particulièrement secs. Sauf si les stocks sont suffisants, il vaut donc mieux vendre les brebis de réforme en l'état ou bien attendre le printemps pour qu'elles se finissent à l'herbe. Une des conditions pour que l'engraissement des brebis de réforme soit économiquement intéressant reste le coût de la ration. Ce dernier ne doit pas dépasser 20 centimes d'euro par jour. En hiver, 700 g de céréales avec du foin de graminées de première coupe sont nécessaires pour engraisser une brebis en moins de quatre mois. Avec une ration à base d'ensilage de maïs, l'ajout de concentré n'est pas nécessaire, mais encore faut-il en avoir suffisamment ! Dans les deux cas, les coûts de la ration sont de l'ordre de 15 à 17 centimes d'euros avec des aliments produits sur l'exploitation. Des rations à exclure Compte tenu des quantités de concentré importantes à apporter, les rations à base de paille sont à exclure. De même, les modes d'alimentation à volonté en concentré, comme cela peut se faire pour les agneaux, conduisent à des aberrations économiques. Les brebis présentent en effet de f...

La suite est réservée à nos abonnés.