Les éleveurs de chevaux de trait optimistes
es années se suivent et ne se ressemblent pas tout à fait au sein de l'association des éleveurs de chevaux de trait de la Loire. La baisse assez spectaculaire des naissances constatée l'an passé semble jugulée. « Nos effectifs se maintiennent », constate le président, Bernard Dallery, positif au moment de présenter l'avenir de sa filière. En trois ans, le marché de la viande chevaline a même connu un revirement inattendu : l'explosion à l'export du marché japonais, en plus du traditionnel marché italien et combinée à la baisse de l'offre, a fait grimper le prix du kilo vif « de 1,50 euro à 2,60 euros », signale le président satisfait. Autre perspective positive, le cheval au travail redevient tendance, « ce qui nous ouvre quelques marchés de niche », notamment en viticulture où le travail du sol au cheval se développe. « Mais, regrette l'éleveur de Neulise, la majorité des adhérents sont naisseurs et pas dresseurs. C'est dommage, ce serait bien de vendre des chevaux prêts à l'emploi. Le dressage n'est pas si compliqué, les animaux sont dociles, mais cela demande beaucoup de temps, du travail répétitif. » L...
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