Les élus au chevet d'un monde agricole déboussolé

Hormis en année d'élections, de mémoire de visiteurs du Sommet, jamais une édition n'avait été fréquentée par autant d'élus. Les sénateurs, membres de la Commission économique, emmenés par leur présidente Sophie Primas, ont ouvert le bal, mercredi matin. Au diapason des revendications professionnelles, la commission a martelé son opposition à une ratification par la France du traité de libre-échange avec le Canada (Ceta). Quant au ministre de l'Agriculture, il s'est rendu sur les stands de la fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles et de la chambre régionale d'agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes, mercredi en fin de journée. Très attendu, il a été accueilli par une foule massive arborant des cartons rouges sur lesquels on pouvait lire en lettres blanches : « N'importons pas l'alimentation que nous ne voulons pas ! » Le président de la FRSEA, Michel Joux, a rappelé à Didier Guillaume l'urgence pour l'agriculture à retrouver de la rentabilité et de la reconnaissance, surtout à un moment où bon nombre d'exploitations sont confrontées à des aléas climatiques répétés et d'une rare intensité. « Nous voulons que le chef de l'Éta...
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