Les industriels craignent la non-répercussion des prix à la hausse

Amorcée depuis le mois de juin, l'Europe connaît une baisse notable de sa production de lait. À titre indicatif, les volumes produits ont diminué de 400 millions de litres en octobre 2016, par rapport à octobre 2015. Ce recul va continuer d'opérer dans les prochains mois assurent les représentants de l'industrie laitière. Cette nouvelle conjoncture a généré une hausse rapide des cotations depuis l'été, en particulier sur le segment « beurre et fromage industriels ». Mais en France, l'incertitude prédomine quant à la répercussion de cette hausse dans les contrats passés entre industriels et distributeurs et donc entre les industriels et les producteurs. « L'inquiétude se cristallise sur la capacité à répercuter les hausses », déclare Olivier Picot, président de la Fédération nationale des industries laitières (Fnil) à l'occasion d'une conférence tenue le mercredi 7 décembre. Cette période hivernale s'avère être une période clé dans la négociation entre ces deux opérateurs. Les industriels dénoncent les travers de la LME « À partir du 1er octobre, chaque industriel envoie ses tarifs à son ou à ses distributeurs. Le 1er décembre marque la fin de...
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